Hello à tous,
Petite présentation de quelques lignes pour indiquer la raison de mon inscription sur ce forum ...
Courant 1983, je découvre les figurines des Maîtres de l’Univers dans les rayons jouets du magasin les Dames de France rue de Le Bastard à Rennes, magasin qui deviendra Prisunic, puis Monoprix. Aujourd’hui … Virgin Mégastore. Les figurines me séduisent par leur aspect massif, musclé et emprunt de fantastique, mais sollicitant mes parents pour qu’ils m’en offrent une, je me vois opposer un refus.
A partir de janvier 1984, la diffusion du dessin-animé des Maîtres de l’Univers dans Récré A2, amplifie, cristallise la donne. La passion est en marche, irrémédiablement. La planète Eternia me fait rêver : ses forteresses impressionnantes (le château des Ombres et le château Maléfique), ses temples anciens et mystérieux (le temple des hommes chats, le tombeau de Shokoti, …), ses monstres colossaux (le Kraken, Bakul, Granamyr …), son immensité et sa diversité (océans, montagnes, déserts, marécages, …) et le côté mystique dans lequel baigne la série (l’on ne compte plus le nombre de sorciers présents). Et bien sûr, Musclor est le héros incarné (fort, beau, juste, zéro défaut en somme) et les personnages qui l’entourent sont attachants (Orko, Cringer, …) et ses adversaires hauts en couleur (Skeletor en tête). En plus, le thème musical du dessin-animé est entêtant.
L’émission de RécréA2 du vendredi après-midi après l’école est celle qui ne faut surtout pas manquer, à égalité avec la diffusion d’X-Or le mercredi. Musclor et X-Or, les deux héros les plus marquants de ma petite enfance. Mais voilà, autant les jouets d’X-Or ne m’ont jamais attiré plus que ça. Je retournais les boîtes des véhicules, le Roller-Sky en tête dans les rayons jouets, et je restais perplexe devant la petitesse des représentations de X-Or accompagnant ces véhicules, et surtout il manquait les C-Rex, les ennemis indispensables. Avec Les Maîtres de l’Univers, la donne était ô combien différente : Musclor était superbement décliné en jouet, son Tigre et différents véhicules aussi, mais pas seulement. La gamme offrait tous ses partenaires et ennemis, en plus des formidables châteaux dont les illustrations m’impressionnaient tellement l’atmosphère qu’elles traduisaient était sombre & violente, une facette plus dark que l'animé. L’immersion dans le monde imaginaire d’Eternia était totale.
Au moment de dresser ma liste pour le Père Noël, mes parents m’indiquent que je pourrais avoir trois figurines sous le sapin : Musclor et Skeletor évidemment, quant à la troisième, cruel dilemme.
Les catalogues de jouets distribués dans les boîtes aux lettres en novembre 1984, détermineront mon choix : ce sera Dentos : d’abord parce que le brave Dentos répond souvent présent dans le dessin-animé, et surtout les pages d’un prospectus de jouets en particulier conditionneront mon choix : je suis séduit par la couleur bleue du personnage. Aujourd’hui encore, je me rappelle de cet élément : La figurine de Dentos était mise en scène avec d’autres personnages autour du Château des Ombres, et c’est sur cette figurine en particulier que mon attention s’est portée. L’éclairage mettait sûrement en valeur la magnifique couleur bleue de la figurine, le bleu étant alors ma couleur préférée. De plus, Dentos était la figurine la plus fournie en accessoires : la bague, le crochet, la pince et le fusil laser. Et pourtant, Dentos avec son slip rose avait sûrement déjà tout du kitch absolu, mais aujourd’hui encore sa figurine reste l’une de mes préférées. Et là, le matin du 25 décembre 1984, à l’ouverture des blisters de Musclor, Skeletor et Dentos, le moment est magique !! Pourtant, l’étonnement est brièvement au rendez-vous, ce sont les versions « L’invincible » de Musclor et Skeletor que je découvre et non les premières versions des personnages. Mais qu’importe, des heures de jeu allaient suivre avec mes figurines.
Elles finiront usées par les manipulations courant 1985. L’on ne voyait quasiment plus la peinture jaune de la tête de Musclor. Noël 1985, on remet ça. Les Maîtres de l’Univers sont au sommet de leur gloire !! Et ils remplissent les rayons jouets. Le souvenir le plus marquant : le magasin Printemps au bord de la rocade sud de Rennes. Aujourd’hui, Printemps ne consacre plus aucun rayon aux jouets, mais dans les années 80, il en était autrement. Et au moment de Noël, le rayon jouets, déjà important le reste de l’année, se déplaçait de quelques mètres pour mieux s’agrandir. La gamme des Maîtres de l’Univers s’est étoffée, le choix est large. Les boîtes du Château des Ombres et du Château Maléfique sont quasiment trop hautes pour que je puisse les atteindre. Ce Noël est crucial, car ma Grand-mère va m’offrir l’un ou l’autre : à moi de choisir. Ce sera le Château des Ombres !! Et de la part de mes parents, cette année là, j’ai droit également à trois figurines. J’en aurai une quatrième en guise de surprise.
Le choix est toujours difficile. Je me revois retournant les blisters les uns après les autres, et pour chacun, j’y vais de mon petit commentaire: Zodac, il apparaît quand même peu dans le dessin-animé et toujours dans un rôle de guide ou de conseil alors que sur la face avant du blister, il est présenté comme un génie du mal, paradoxal ; Orko, pas assez guerrier dans l’allure, Fakor, la classe, le concept de l’imitation de Musclor me séduit, mais il lui manque quelque chose d’essentiel : Pourquoi n’apparaît-il pas dans les épisodes diffusés dans RécréA2, même remarque avec Jitsu. Et ainsi de suite avec chaque personnage. Le choix final : le Prince Adam : il est présent dans chaque épisode, les couleurs de la figurine sont très belles, et j’aime particulièrement le glaive fushia, et finalement, le héros de l'histoire, c'est lui, avec tout le poids de son secret à porter sur ses épaules!
J’insiste également auprès de mes parents pour qu’ils ne se trompent pas de version de Musclor et Skeletor : c’est «
Musclor avec la petite croix sur la poitrine » que je veux. Ce Noël là, au pied du sapin, je découvre également en figurine bonus Etor. Le mécanisme de la pince démesurée est génial, même si la figurine n’est pas à l’image de « Pinçor », le génie du mal du dessin-animé. Ces quatre personnages intègrent mon Château des Ombres : la joie est totale. A la même époque, mon meilleur copain reçoit à Noël, Musclor & Skeletor également, mais aussi, et je m’en rappelle avec certitude : Buzz-Off, le Tigre de Combat, Orko, et surtout … le Château maléfique !! Pendant les vacances de Noël 1985, l’on a passé un après-midi chez lui à jouer avec toutes nos figurines, c’était le pied. Ses parents m’avaient même offert une figurine au mécanisme bien sympathique : Kobra Khan!
Comme les précédentes, ces figurines offertes à Noël 1985 finiraient usées, tellement je les emmenais partout. Le Château des Ombres sera des années plus tard revendu dans un vide-grenier, quartier Sainte Thérèse à Rennes, une charnière cassée et des accessoires perdus.
Dans la foulée des années 80, je me verrais également offrir par mon père le Maître d’Armes, sans qu’il ne s’agisse d’occasion particulière, figurine achetée dans un grand centre commercial même si je ne me rappelle plus lequel. Pour mes huit ans, j’ai reçu Mekanek : J’étais assis devant la télé et ma mère en arrivant dans mon dos a mis la figurine juste sous mon nez. J’adorais Mekanek et ses yeux miroitant. Au fil de la diffusion du dessin-animé, mon méchant préféré devenait Océanor (la voix d’Albert Augier lui convenait à merveille) et c’est naturellement que je convoitais la figurine. Je l’obtiendrai à l’hypermarché Leclerc quartier route de Lorient à Rennes (hypermarché qui a disparu aujourd’hui, mais un autre bien plus grand s’implanterait quelques centaines de mètres plus loin). Dans le rayon jouets de Leclerc, ma mère acceptait de me l’offrir en échange de bons résultats à l’école (à l’école primaire, je ne m’inquiétais pas de ma scolarité, j’étais bon élève).
Dans le blister, il manquait l’épée de la figurine mais ce n’était pas trop grave. La figurine d’Océanor a été un super jouet de mon enfance. Aujourd’hui, je garde deux souvenirs olfactifs indissociables des Maîtres de l’Univers : celui de l’odeur agréable qui émanait d’une figurine tout juste sortie de son blister, et celui d’un bain moussant d’une marque qui n’existe vraisemblablement plus aujourd’hui : c’était une senteur marine que j’adorais : le liquide était de la même couleur bleue que la figurine d’Océanor qui m’accompagnait systématiquement quand je prenais un bain. De toutes les figurines à harnais amovible que j’ai pu avoir, Océanor était celle que je préférais « mettre à nu » pour révéler la musculature. Comme Dentos, deux ans plus tôt, la superbe couleur bleue de la figurine « made in France » y était pour beaucoup. Dans ces années là, j’obtiendrai également la figurine de Maskor, mais là aucun souvenir des circonstances dans lesquelles elle m’a été offerte.
Lors du vide-grenier de septembre (1986 ?, 1987 ?) quartier la Touche à Rennes, dès les premières stands en arrivant sur la braderie, je repère une figurine de Dentos en excellent état. Elle ne comprenait pas tous ses accessoires, mais il y a avait au moins la ceinture et l’une des trois prothèses : le crochet, donc elle était pleinement jouable. Je demande le prix : 15 francs, je m'en rappelle. Ma mère qui m’accompagne me répond non dans un premier temps, mais après avoir fait le tour complet du vide-grenier, nous sommes retournés au stand, et Dentos était toujours là. N’ayant rien acheté d’autre de mémoire, ma mère a accepté de me l’offrir. Je rayonnais sur le chemin retour. Dans mon enfance, par deux fois, j’ai donc possédé une figurine de Dentos.
Néanmoins, l’année 1986, et surtout l’année 1987 verront mon intérêt pour les Maîtres de l’Univers fléchir malgré la commercialisation de nouvelles figurines. A chaque rentrée, de nouveaux dessin-animés étaient diffusés, mon intérêt pour les jouets étant divisé entre les Maîtres de l’Univers, Lego, les Playmobil, mais aussi d’autres gammes comme les Gobots, les Rock-Lords, et les Guerres secrètes.
Lorsque les hommes serpents et les deux hommes rochers ont été commercialisés, je n’éprouvais pas d’engouement particulier pour ces nouvelles figurines, même la Horde dans mon esprit ne pouvait pas rivaliser avec les Génies du Mal de Skeletor. Et dans les rayons jouets, lorsque je faisais défiler les blisters, je passais très vite sur ces nouveautés, pour me replonger avec plaisir sur les illustrations au verso des personnages présents dans les Maîtres de l’Univers de Filmation : le Monstre, Lezor, Webstor, etc… Le fils d’une collègue de travail de ma mère avait acquis Triclops : j’étais bluffé par la taille de l’épée qui accompagnait la figurine : Ce garçon, Frédéric, allait à la même école que moi boulevard de Verdun à Rennes, et aujourd’hui encore, je me rappelle très précisément à quel endroit de la cour de récréation il se tenait lorsque j’ai découvert la figurine de Triclops dans ses mains la première fois.
J’appréciais beaucoup le Dessin-animé de She-Ra, la Princesse du pouvoir. Néanmoins, ma préférence pour la série originale des Maîtres de l’Univers était évidente.
Lorsque la gamme des Maîtres de l’Univers a commencé à s’essouffler, je me rappelle quand même avoir été bien marqué par la dernière vague qui contenait Ninjor, et surtout Spectror et Skeletor Eclat Funeste. Spectror renouait totalement avec l’esprit originel, l’héroïc fantasy à l’état pur. Et Skeletor Eclat Funeste proposait une version de Skeletor encore plus massive que les précédentes, avec un aspect inquiétant. Lorsque le film avec Frank Langella et Dolph Lundgren est sorti au cinéma, l’intérêt était ravivé. Dans la foulée, j’obtenais la figurine de Zodac achetée aux Galeries Lafayette de Rennes. Mais à ce moment là, les personnages que je chérissais le plus semblaient avoir disparu : plus de Prince Adam, de Dentos ou même de Triclops. Plusieurs exemplaires de Bitête ou de Spikor, mais je n’accrochais pas plus que ça à ces deux là, avec le temps j'ai bien révisé mon ressenti Il y a avait surtout pléthore de Skeletor Serres de rapace et de Musclor l’Eclair ou Tonnerre. Mais ces personnages « de luxe » étaient plus chers, je devais donc prendre une figurine au prix standard. Zodac était sympathique mais j’ai eu une très mauvaise expérience à peine ai-je commencé à le manipuler : la peinture orangée de son casque s’effritait aussitôt.
Ce fut la dernière figurine Maîtres de l’Univers de mon enfance.
Le pic de popularité de cette gamme fantastique à mes yeux allait de l’année 1984 à courant 1986 : le dessin-animé de She-Ra représentant la stabilisation, puis inévitablement le déclin de la gamme. Le film de Gary Godard, quoique excellent spectacle pour un enfant de 10 ans, n’a pas permis de raviver totalement la flamme, la faute peut-être à un concept trop éloigné de la série Filmation : Musclor n’a plus d’identité secrète, ni Tigre de combat, et mes personnages favoris (Océanor, Dentos, Triclops, …) n’étaient pas au rendez-vous.
En 1988, les Maîtres de l’Univers se trouvaient en solderie : 15 francs un blister de Maskor, Skeletor, Musclor ou de Spikor dans un magasin situé sur le futur mail Mitterrand à Rennes. Des fans devaient toujours exister, notamment un bon copain habitant près de chez moi qui avait acquis quelques figurines dont Maskor avec certitude. A ce prix, le rayon s’est très vite vidé. La solderie indépendante finira elle par disparaître à son tour dans les années 90.
A l’adolescence, dans les vides-greniers, j’avais acquis les excellents petits livres que sont « Musclor affronte la bête », « Le piège de glace de Skeletor », etc… Leur acquisition permettait de maintenir la mémoire des Maîtres de l’Univers. A côté de ça, les figurines observées en vide-grenier ressemblaient davantage à des épaves qu’autre chose.
A l’aube de l’adolescence, fin 1989 ou année 1990, j’ai acheté des figurines des Maîtres de l’Univers à un moment où je croyais qu’elles étaient devenues introuvables : le magasin de jouets et de cycles situé place Sainte-Anne à Rennes en avaient conservé quelques unes : Maskor, Le Monstre, Saurod, Lezor, Webstor…. Dans ce même magasin, j’achetais discrètement des petites boîtes de Lego Space classic à une époque où là aussi je pensais que ces sets avaient disparu de la circulation. Puis, plus rien. Mais je gardais fidèlement en blister ces figurines Maîtres de l’Univers retrouvées. Ce magasin fermera lui aussi dans les années 90. Aujourd’hui, la Banque Postale s’est installée à sa place.
Dans mes années lycée et faculté, je guettais dans les vide-greniers les Maîtres de l’Univers, mais les figurines remarquées dépassaient rarement le stade d’état médiocre. Je croyais que les Maîtres de l’Univers avaient définitivement cessé d’exister et que c’était une chance d’avoir pu en acquérir à l’aube des années 90.
Dans la deuxième moitié des années 90, dans les pages de « l’Ecran fantastique », je tombe sur une publicité qui me laisse perplexe : un magasin parisien propose 50 ans de jouets à collectionner. Dans les thèmes listés: je vois les « Maîtres de l’Univers ». Ma curiosité s’éveille, le magasin propose la VPC, mais sachant qu’à cette époque, je n’avais pas un budget « loisir » bien élevé, je ne franchis pas le pas de les contacter.
En juillet 2000, tout juste débarrassé des épreuves de licence en droit, je prends de plein fouet la plus grosse claque de ma vie depuis des années : un article consacré aux Maîtres de l’Univers est disponible dans le magasine 10ème planète n°5 : Bain de nostalgie immédiat, l’article est très bien écrit et riche d’informations pertinentes. L’auteur sait de quoi il parle. Et les photos !!! Ça faisait 15 ans que je n’avais pas revu le Prince Adam, Musclor, le Maître d’Armes dans un état aussi remarquable !! Je me dis que ce n’est pas possible que ces photos ont dû être reprises d’un catalogue de jouets édité au milieu des années 80. Je relis, et non, ces photos proviennent d’une collection. Cela veut-il dire que je ne suis pas le seul à avoir conservé un coup de cœur énorme pour les Maîtres de l’Univers !!?? Et la page qui suit l’article : une page entière consacré au magasin Lulu-Berlu : Après avoir pris une première claque en lisant l’article et ses photos, j’en prends une seconde en consultant la publicité de Lulu-Berlu : en plein centre de la publicité : de nombreuses figurines des Maîtres de l’Univers qui semblent toutes complètes et en très bon état, à mille lieux des dernières figurines usées que j’ai pu apercevoir sur les vide-greniers de Rennes et des environs. Et le summum : des figurines neuves dans leur emballage d’époque : j’y aperçois Musclor, Skeletor Eclat Funeste, Moussor, Skeletor le rapace, etc… Comment est-ce possible ? Quelques pages plus tôt, je découvre également une publicité de Mad Toy qui propose également des Maîtres de l’Univers à l’état neuf, et quasiment à prix d’époque. Ironie du sort, Mad Toy est installée dans la même rue que Lulu Berlu. A ce moment là, je suis comme hypnotisé.
Deux mois plus tard, je fais mes classes près d’Aix en Provence comme Policier Auxiliaire, le mois qui suit j’intègre une compagnie de sécurité et de protection à Paris pour 9 mois. Dès le lendemain de mon arrivée à Paris, je file rue Oberkampf !! Les deux boutiques sont là. Depuis l’offre de Dixième Planète, les prix avaient monté dans la boutique Mad Toy, mais peu importe ce n’est pas ça que je remarque en, premier. Dès les premiers instants, j’en prends plein les yeux avec le Château Maléfique neuf dans la vitrine. Je rentre et je découvre un mur rempli de blisters, pour la première fois j’ai l’occasion de toucher des blisters espagnols (Musclor, Zodac et Stratos), mais je revois aussi ceux que j’ai connus dans les magasins de jouets et les grandes surfaces de Rennes, notamment Musclor Glaive Suprême qui marquait la fin de la gamme. Des figurines à l’état loose sont également présentes en vitrine, mais toutes ont du connaître des jours meilleurs. Pour voir des loose en parfait état, je me rends quelques mètres plus bas, à Lulu-Berlu : le choix de personnages disponibles est plus large encore que celui de Mad Toy. Dès la vitrine extérieure du magasin, un blister de Puantor en carte bords jaunes me fait de l’œil. Le magasin est une caverne d’Ali Baba. Tout au fond, accrochés à la porte de ce qui semble être des sanitaires, je découvre Le Monstre en blister espagnol, Frak-Attack, Fakor, Skeletor en version « hard-head », … Dans une vitrine, sont présents Spectror, Ninjor, Skeletor Eclat Funeste …
Quelques blisters portent un prix (Le Monstre, Tila, Etor, entre 150 et 200 francs), mais mon attention se porte dans un premier temps sur Dentos en état loose mais avec une tête légèrement différente de celle que je lui connaissais. Je sollicite un vendeur qui m’explique qu’il s’agit d’un Dentos destiné au marché américain, la tête, c’est vrai est davantage conforme au dessin-animé Filmation. Le vendeur m’indique que le prix du Dentos loose est de 350 francs. Hésitant, ce jour là, je repars avec un blister superbe de Tila. Ce n’était qu’un premier achat, d’autres suivront. Notamment auprès de Lulu-Berlu Reg, et de Barbarian qui tenait le magasin Eternal Games à Nantes, et qui portent en eux la passion de la gamme.
Les années 2000 m’auront démontré plusieurs choses : D’une part que je ne suis pas le seul à avoir conservé de la nostalgie pour les jouets comme pour le dessin animé des Maîtres de l’Univers, mais surtout, ô surtout, jamais je n’aurais imaginé qu’autant de figurines loose en parfait état ou de jouets en conditionnement neuf d’époque pouvaient encore exister aujourd’hui. Alors, j’ai bien pris soin au fil de mes années de vie professionnelle d’en acquérir quelques uns pour réaliser une véritable collection ...
Je m'arrête là pour le moment
...Les photos viendront plus tard.
A très bientôt!!!