Top 3 des figurines Princesse du Pouvoir

Sur le forum, aucun topic n’approfondit la gamme Princesse du Pouvoir de Mattel dont le lancement coïncide pourtant avec l’âge d’or des Maîtres de l’Univers.
Cette superbe gamme colorée qui vise un public bien évidemment féminin permet pourtant d’équilibrer la parité homme-femme dans l’univers vaste constitué principalement par les planètes Etheria et Eternia.
Une bonne nouvelle lorsque l’on sait que dans d’autres gammes des années 80 majoritairement destinées aux garçons, les personnages féminins sont laissés de côté. Sans doute, que les fabricants ont bien senti qu’il n’y a pas plus macho qu’un petit garçon, et que les figurines féminines risquent en conséquence de prendre la poussière dans les rayonnages.
Pourtant, avec un regard collectionneur, quelle frustration de ne pas avoir vu commercialisé Galadria ou Virulina dans la gamme Visionaries, ou encore l’absence du Judge J. B dans la gamme Bravestarr (bien que sa production ait été évoquée).  C’est en effet toute la diversité de ses personnages qui donnent du piquant à une gamme d’action-figures.
Finalement, en introduisant une gamme nouvelle à part entière composée à 90% de personnages féminins, Mattel a peut-être fait le meilleur choix commercial, un choix qui réjouit les collectionneurs aujourd’hui devenus adultes.
Passé le stade d’admiration des packagings de couleur rose flashy, c’est bien sûr sur les figurines elles-mêmes que l’attention se porte. Et là, un constat général se porte : Toutes ces poupées bénéficient d’un visage enjôleur comparable. Si dans la gamme des Maîtres de l’Univers, la technique du recast a été grandement appliquée, c’est surtout au niveau des bustes, des bras, et des jambes qu’on l’a observée. Les têtes similaires, à l’exception des différentes versions de Hordak, Musclor ou de Skeletor, ne s’appliquent qu’à des personnages comme Océanor et Puantor, ou encore le Monstre et Moussor.
Pourtant, avec beaucoup d’inventivité, en mêlant différentes influences, les concepteurs de Mattel vont donner à ces poupées une identité propre affirmée.
Bien évidemment, même si toutes ces dames déploient des artifices séducteurs nombreux, nous avons chacun notre préférence. Je vous propose mon top 3 des figurines Princesse du Pouvoir. N’hésitez pas à communiquer le votre, en argumentant autant que possible.

Numéro 3 : Entrapta



La sublime figurine chromée d’Entrapta  capte le regard immédiatement, et ce bien avant l’avènement des Chevaliers du Zodiaque ! La beauté aux reflets éblouissant est l’une des plus grandes réussites de la gamme Princesse du Pouvoir, et ce à plusieurs égards.
Son habit doré est bien sûr l’un des vecteurs de ce succès. Quelle combinaison sexy ; la guerrière est moulée dans une tenue brillante qui épouse parfaitement sa silhouette parfaite au point qu’on peut se demander si l’on n’a pas à faire à une vénus partiellement statufiée dans son métal précieux.
Une telle idée me renvoie à la lecture de mes comics de jeunesse, et particulièrement à la revue Strange. Dans les numéros 200 & 201, les héros de la Division Alpha sont confrontés à Lily Dorée, une alchimiste qui a su établir le lien entre la pérennité de l’or et l’immortalité. Elle pouvait pétrifier ses adversaires en or, et ainsi les rendre également insensibles au vieillissement bien qu’ils soient prisonniers.
Entrapta reprend ainsi la symbolique de l’or, au sens de la magnificence quasi divine. Si Mattel avait été plus loin, et avait intégralement habillée d’or Entrapta, on aurait pu penser qu’elle aurait été une interprétation féminine de l’homme doré extrait du mythe de l’Eldorado (cf. : ces indiens qui se couvraient de poudre d’or et s’immergeaient dans un lac, tel la Laguna de Guatavita, en l’honneur du Dieu Soleil). Cette magnificence dorée est régulièrement reprise, notamment pour les marques de luxe, je pense à la publicité du parfum « J’adore » ou Charlize Theron subjugue par sa lumineuse beauté.
Bien sûr, l’on ne peut évoquer Entrapta sans parler de sa chevelure bicolore somptueuse et … animée; visuellement en harmonie parfaite avec les yeux bleus et les lèvres roses de la figurine. Entrapta a les cheveux les plus longs qui soient parmi toutes les figurines Princesse du Pouvoir. Or, les cheveux longs mis en valeur chez la femme sont particulièrement symboliques et emprunts d’érotisme. Alors lorsqu’en plus, une telle chevelure est considérée comme contrôlable mentalement à l’instar d’un personnage comme Medusa issue de Marvel Comics, Mattel a déjà gagné !  La figurine d’Entrapta auréolée de sa dorure magique et sublimée par sa chevelure interminable, possède tout le rayonnement propre à une figurine représentant un personnage quasi divin. Et c’est tout le paradoxe !!! Entrapta est une alliée de Catra et de la Horde !! Mattel se joue des apparences comme il l’a fait par le passé avec la figurine de Zodac (et dans une moindre mesure celle de Fakor). Pourtant, les pieds fourchus et les avant-bras épineux de Zodac contrebalançaient l’apparence sympathique de son visage casqué. Chez Entrapta, rien ne laisse augurer de son appartenance aux forces du mal. Entrapta est une exception dans la gamme : visuellement tout concourt à penser qu’elle est une vaillante combattante au service du bien. Pour une fois, Mattel fausse les pistes et évite de jouer la carte manichéenne de l’évidence. Remarquable ! Alors quelle est la nature exacte d’Entrapta ? L’équivalence humaine d’une plante carnivore, capable de séduction pour mieux capturer ses proies ? Pour le coup, je souligne la phrase en version française inscrite sur le blister d’Entrapta : « La créature de Catra aux reflets d’or » : une telle expression, celle de « créature » ne permet pas de répondre à la question, si ce n’est que l’on devine un rapport de subordination entre Entrapta et Catra. Mattel laisse une excitante porte ouverte à l’interprétation. Bien malheureusement Filmation n’exploitera jamais le fantastique potentiel de la figurine d’Entrapta, en laissant de côté son pouvoir doré de séduction, en réduisant quasi à néant les mèches bleutées de sa chevelure, et en faisant finalement du personnage qu’une faire valoir sans relief réel. Du gâchis pour une figurine aussi fantastique.

Numéro 2 : Glacia



S’il est un point capital que l’on ne peut enlever aux gammes de jouets jumelles des Maîtres de l’Univers et de la Princesse du Pouvoir, c’est l’affirmation d’une féminité émancipée dont elles sont porteuses. Dans un temps pas si lointain, régulièrement les femmes dans les dessins-animés tels que Capitaine Flam avec le personnage de Johanne, ou encore Albator avec le personnage de Nausicaa, étaient quand même très en retrait, et leur destin souvent tributaire de celui de leur héros. C’est encore plus frappant lorsque l’on observe les œuvres de Disney des décennies antérieures. Avec la gamme Princesse du Pouvoir, la rupture avec l’image de la femme dépendante est totale. Toutes ces poupées possèdent des pouvoirs, parfois redoutables, qui leur sont propres et qui les rendent particulièrement charismatiques.  L’héroïc fantasy avait insufflé ce mouvement en intégrant le personnage bien trempé de Red Sonja, la guerrière d’Hyrkania, dans l’univers palpitant de Conan le Barbare ! Ces demi-déesses bénéficient également d’un rang social parfois très élevé : Angella, est la Reine de Bright Moon, dont les aptitudes guerrières sont révélées très tôt face à l’horrible Harpie Hunga, ou encore Sorciela, qui est la Reine de Mystacor et une magicienne émérite.
Il me faut donc rendre hommage à l’adaptation de ces personnages par Filmation. Toutefois, si clairement, le personnage d’Entrapta n’était pas exploité à son juste potentiel, la sublime Glacia, aux couleurs si représentatives de la morsure hivernale, bénéficie au contraire de toute ma considération. La Reine des Glaces est en effet parfaitement révélatrice d’une corrélation spontanée, à savoir qu’un personnage parfaitement exploité dans le support de vente qu’est le dessin-animé verra l’attrait pour sa figurine décuplé.
Avec Glacia, la collaboration Mattel – Filmation relève de la perfection, d’une symbiose totale.
A une poupée magnifique, le producteur de dessin-animé répond par un « character design » sublime, à l’expression mutine, doté d’une personnalité de séductrice entreprenante.

Et c’est bien là quelque part toute la singularité de Glacia, la rebelle aux pouvoirs glaciaires si puissants. Je l’avais écrit dans un post antérieur et je le réaffirme en soulignant que son personnage de femme repose sur une association qui relève a priori de la contradiction. Comme une poupée arborant la couleur blanche immaculée symbolique de pureté, de chasteté, représentée également par les terres glacées et enneigées dont elle est la reine, peut elle devenir un personnage aussi charmeuse, aussi entreprenante dans un épisode anthologique. Son dévolu amoureux n’est pas jeté sur le premier venu, mais sur le Héros d’Eternia, le grand Musclor lui-même qui se trouve totalement déconcerté devant les caresses pressantes de Glacia sur ses pectoraux saillants.
Pourtant le jouet de Mattel, donnait quelques éléments annonciateurs. Je pense à ces cuissardes moulantes qui montent particulièrement haut. Et pourtant, ses apparats sont également constitués d’une jupette et d’une magnifique cape en mousseline aux reflets kaléidoscopiques, cristallins irisés. Un tel miroitement associé à la chevelure turquoise de Glacia, lui donne l’aura d’une dominatrice angélique. Si paradoxal et pourtant tellement irrésistible !
Le festival de Cannes a refermé ses portes il y a quelques jours. La palme d’or est revenue à « La Vie d’Adèle », une œuvre adaptée par Abdelatif Kechiche de la bande dessinée « Le bleu est une couleur chaude » de Julie Maroh.  Un titre qui aurait parfaitement pu décrire la figurine envoûtante et merveilleuse de Glacia.

Numéro 1 : Sirena



Après la vénéneuse Entrapta et ses miroitements dorés enchanteurs évoquant toute la force du soleil, après l’allumeuse Glacia et son extraordinaire pouvoir glaciaire, je ne prolongerai pas l’exploration des quatre saisons de Vivaldi en évoquant l’insouciante Perfuma, personnage frais et printanier, ou Flèche d’Or, le ménestrel à la dorure estompée et à l’arc de chasseur automnal. Pourtant, il existe une autre princesse qui soutient âprement la plus wagnérienne des héroïnes dont la chevauchée ne cessera que lorsque les forces diaboliques de Hordak n’auront été définitivement vaincues. Elle se nomme Sirena, et la Petite Sirène composée par Zemlinsky pourrait être interprétée en son honneur tellement sa beauté surnaturelle le mériterait.
Je n’ai pas peur de le dire, la Petite Sirène est également l’un de mes Disney préférés. Mon coup de cœur revient quand même à Taram et le Chaudron magique, on ne se refait pas, mais la Petite Sirène occupe la deuxième position dans l’ordre de mes préférences.
La figure mythologique de la sirène renvoie à la séduction, à la fascination, mais aussi à la prédation et à la mort. Deux facettes antagonistes des mers et des océans, deux facettes qui font se mêler des sentiments contradictoires, l’émerveillement et l’effroi, pour les passionnés. Mais n’est ce pas le propre de la Fantasy ?
La figurine d’Océanor traduisait admirablement la peur que suscite l’inconnu des immensités insondables, peuplées de déités et de monstres effrayants. La vengeance de Skeletor : « La mer était clapoteuse et irritée. ‘‘Je ne l’ai jamais cherché'' dit en riant Océanor alors qu’il jeta Musclor dans l’eau froide mais j’ai entendu dire qu’il n’y avait pas de fond dans cette mer. … Les eaux glaciales ranimèrent Musclor rapidement, mais comme il ouvrait les yeux, il se vit faire face à une nouvelle terreur. Un monstre des profondeurs se frayait lestement un chemin à travers les eaux». Le piège de la vallée d’Osgor : « Depuis sa grotte enfouie au fin fond de l’océan, Océanor se servit de son aqua-pouvoir pour scruter le ciel. … Bientôt une demi-douzaine de geysers essayait d’atteindre Stratos qui volait de plus en plus haut. … Très vite Stratos fut submergé par le geyser et Tila lui fut arrachée. Entraînée par la colonne d’eau, elle s’enfonça en tournoyant dans le monde froid et glauque du peuple de la mer ».
La figurine de Sirena au contraire représente l’autre facette des mers et océans, leur côté paradisiaque, azuré, enchanteur, féerique, et également festif grâce au discret système de projection d’eau dont est équipée la poupée. La superbe illustration de la Source cristalline est là pour nous en convaincre si besoin en était. Même la faune sous marine côtoyée par Mermista n’a rien d’effrayant. Tout au contraire, dans l’épisode « La Perle », mon épisode préféré à ce jour, la princesse de Salineas vient en aide à un bébé rorqual lors d’une séquence attendrissante. Et que dire de la figurine elle-même aux couleurs pastel : les écailles aux scintillements délicats sont superbes pour ce qui représentait un challenge à relever: offrir à la figurine la possibilité interchangeable de passer de sa nature hybride, mi femme mi poisson, à une anatomie entièrement humaine. Pari gagné grâce à ce système de vêtement fin traduisant à merveille la nageoire caudale d’un poisson paradis. Sa chevelure est d’une couleur parfaite, d’un bleu vert admirable qui rappelle les différentes teintes que peut prendre la surface de la mer claire et transparente d’un paysage de carte postale. Dans le reportage Déclic Image datant de 2004 et qui accompagne la sortie des films de Filmation, Cyril Etesse expliquait, à juste titre, que les apparitions rares dans l’animé de certains personnages traduis en figurines pouvaient contribuer à rendre ces épisodes mémorables. Sirena appartient à ces personnages. Contrairement à Scintilla ou à Catra, Sirena fait effectivement peu d’apparition dans le dessin-animé de She-Ra, la Princesse du Pouvoir, mais à l’instar de Glacia, elle bénéficie d’un character design hyper séduisant. Sa figurine en sort rehaussé d’un attrait supplémentaire qui ne me laisse aucun doute quant à la première place indétrônable qu’elle occupe dans mon petit classement.

Bonjour Kissfan, n'oublie pas de bien mentionner que le dessinateur est Emiliano Santalucia. Tout le monde ne le connaît forcément pas et ne reconnaît pas sa signature.

Rien ne fais plus de tord à un dessinateur qu'une oeuvre prise et reprise sur Internet sans qu'il en soit crédité.

Sinon, superbe oeuvre.

Oui, j'ai choisi cette illustration pour étayer le topic, bien qu'elle n'inclut pas les hordiennes Catra et Entrapta. De mémoire, ce dessin apparaît dans un autre sujet du forum, c'est pourquoi je n'ai pas rappelé le nom de l'auteur, mais c'est vrai que ce n'est pas une raison suffisante.

On peut donner son top 3 également? voir un top 5 vu que cette gamme, je l'affectionne tout particulièrement?

autourdemoi a écrit:

On peut donner son top 3 également? voir un top 5 vu que cette gamme, je l'affectionne tout particulièrement?

Bien sur !!  
KissFan a lancé ce topic , mais tout le monde peut donner son avis et son classement .
Juste essayez de developper un peu pourquoi le choix de chaque personnage dans le classement ( mais on vous demande pas d'ecrire autant que lui  )

Bon je me lance ...

Top 5: Peekablue (photo de ma mienne)


Tout simplement parce qu'elle est majestueuse, la queue de paon est une belle réussite et s'intègre parfaitment au costume. Une très belle réussite

Top 4: Flutterina (idem photo de ma mienne)


J'adore les papillons. Les ailes imposantes, j'adorais le concept de pouvoir faire "voler" la poupée. Encore une fois, une très belle réalisation.

Top 3: Entrapta


Cette longue chevelure mélant le rouge et le bleu, une crinière permettant de retenir ses adversaires. Quelle excellente idée.

Top 2: Netossa


Une des plus belles POP (si pas la plus belle) réalisée. On regrette que la gamme se soit arrêtée en si bon chemin. On atteignait pour l'époque une quasi perfection. Costume qui recouvre quasi totalement le personnage. Ce long filet ingénieux qui se refermait sur ses proies. Puis une black ENFIN dans un univers de nanas blanches.
Pourquoi me direz vous? la She Ra Wave 2 est plus imposante, ne fut ce que par sa cape. Et bien ... figurez vous qu'à l'époque, je n'ai eu que la Wave 2, il n'y a que lorsque je me suis penché à nouveau sur la collection bien des années plus tard que j'ai découvert cette première version. Qui fait toujours défaut à ma collection, que ce soit en loose, ou en blister. Cette version symbolise au mieux la Shera Filmation. Magnifique à tout point de vue. Un des personnages les plus fidèles au dessin animé.

Choix difficile vraiment, car j'aime tout autant Angella, Castaspella, Glimmer, Perfuma, Mermista, Sweet Bee ..

Dans une moindre mesure: Frosta (je ne sais pas pourquoi je n'ai jamais accroché avec celle-ci), Bow; Lookee

Le ratage total pour moi, c'est Double Trouble ... Affreuse" />

Ton point de vue est intéressant autourdemoi, merci de faire profiter  
Je ne pensais pas que Netossa serait aussi bien classée. Tu as raison de souligner sa tenue vestimentaire soignée et très couvrante, mais la contrepartie, c’est qu’elle perd un peu en légèreté gracieuse. Mais, je trouve intéressante l’idée de lui attribue un filet arachnéen tout en faisant la seule poupée de couleur ; une véritable symbolique de la veuve noire !! Tu utilises toi-même le mot « proie » pour signifier la capture de ses adversaires. Et pourtant, Mattel a fait de Netossa un personnage agissant pour le Bien sur Etheria.

Hors sujet: c'est une impression ou la couleur blanche de l'une des ailes de ton Aéria a jauni  ?

Tu me fais hésiter du coup ... faudrait que je regarde à l'occasion. Je l'ai racheté y a qlq temps via un membre du forum Collect all. Je n'y ai pas encore prêté vraiment attention, vu que notre grenier est tjs en chantier, et que tout stagne tjs et encore dans des caisses (dont une majorité se trouve chez mes parents, en attendant). Je regarderai à cela lors d'une prochaine visite familiale.

Je sais que j'ai Catra et que la bulle de protection est jaunie, peut être est ce pareil pour Aéria?

autourdemoi a écrit:

Je regarderai cela lors d'une prochaine visite familiale.

Oui, je veux bien, ça m'intéresse. J'avais eu un échange en MP avec Damien/Prince Adam dans lequel on évoquait la détérioration des jouets vintage. Les phénomènes de jaunissement commencent clairement à apparaître: une figurine typique concernée par ça est Moustachu de la gamme Bravestarr: plusieurs fois, sur la baie, j'ai vu des Moustachu neufs en boite dont le torse était ouvertement jauni.
Par ailleurs, en ce moment, un Ninjor MOC carte euro, est en vente, toujours sur la baie française: les caoutchoucs des jambes ont cédé ... Pauvr' figurine  

Mon top 3 POP :

Netossa : Un vrai bijoux !! Elle est vraiment fidèle au personnage du cartoon. Du lourd cette figurine !Je ne regrette absolument pas de l'avoir achetée il y a 8 huit ans, car quand je vois son prix maintenant.... Avec un blister et bulle plus qu' impeccable .

Irisa / Peekablue : Trop belle, originale, ! Je rêve d' une version Motuc qui se rapprocherais plus de la version vintage que de la version filmation. Avec Netossa c'est la figurine de ma collection que je regarde le plus souvent  .

Catra wave 1 : J'ai toujours trouvé ce personnage charismatique. C'était la première de la gamme que j'ai eu lorsque j'étais gamin et la première de ma collection MOC d'adulte lol. Je suis toujours du côté des méchants lol ! J'adore l'illustration de la box de sa monture Tempête. Je suis un peu déçu de la version Motuc.

Encore Netossa  , elle a la côte!! C'est vrai qu'elle est onéreuse sur le marché de la collection aujourd'hui, moins quand même moins que Loo-Kee ou Tournelle quand même. Globalement, les pics de prix dans cette gamme concernent toute la troisième et dernière vague.
Irisa, j'espère pouvoir me l'offrir cette année, elle manque à ma collection. C'est une jolie POP, et je pense qu'elle a de nombreux fans (sauf parmi ceux qui pensent qu'elle fait un peu trop carnaval de Rio avec ses plumes), mais je ne suis pas trop sensible à son personnage dans l'animé, de mémoire très larmoyant lorsqu'elle est manipulée par Hordak et Ténébra pour deviner les intentions des rebelles.

Tout à fait d'accord.
C'est marrant en plus c'est 2 figurines au top ont subi le même moulage au niveau du corp.
J'ai les 2 en moc mais en blisters US.
Irisa figure aussi dans l'épisode "Quelqu'un sur qui compter" avec également Entrapta et Clawden le lion de Catra.
Irisa est pas mal sur eBay en ce moment, j'espère pour toi que tu réussira à la choper bientôt.
 

KissFan a écrit:

Oui, je veux bien, ça m'intéresse. J'avais eu un échange en MP avec Damien/Prince Adam dans lequel on évoquait la détérioration des jouets vintage. Les phénomènes de jaunissement commencent clairement à apparaître: une figurine typique concernée par ça est Moustachu de la gamme Bravestarr: plusieurs fois, sur la baie, j'ai vu des Moustachu neufs en boite dont le torse était ouvertement jauni.
Par ailleurs, en ce moment, un Ninjor MOC carte euro, est en vente, toujours sur la baie française: les caoutchoucs des jambes ont cédé ... Pauvr' figurine  

Bonjour Kissfan, avec un peu de retard, je me suis enfin occupé de Flutterina.

Le problème, c'est que le plastique du blister a quelque peu jauni avec le temps. Donc pour savoir si les ailes sont déteriorées, je devrais l'ouvrir ... ca n'avance pas bcp ta requête malheureusement

Si nous sommes bien d'accord et que nous parlons des poupées et non des personnages, alors voici mon top 3:



3 Buttina:
Couleurs et design de la tenue = En tant qu'adulte, je trouve que c'est limite sexy/fétichiste avec ce vinyle noir. Maquillage quasi outrancier, regard en coin, corps de la wave 1 robuste, grosses mains de Doublia... Pour moi cette poupée à un côté travesti, elle a quelque chose de masculin et sa tenue fait un peu déguisement sexy.
Mon regard d'enfant: Elle a des ailes, donc, elle est génial, elle vole, ça lui donne du volume et ça rajoute en accéssoires!
Je ne l'avais pas, mais ma cousine si, et donc, j'en ai profité presque autant qu'elle. J'adorais les couleurs vives de ce personnages et ses cheveux en boule de boucle, ses antennes, les paillettes de ses ailes...
De toute façon c'est mon personnage préféré.

2 Irisa:

Irisa m'a toujours émerveillé. Facile pour elle, puisque j'ai un faible pour les Paons à la base, et depuis que je suis enfant. Ils m'évoquent la majesté, l'Orient, les jardins de la royauté françaises, l'or, les bijoux, le luxe, la Bible, la poésie et j'en passe.
Toujours en tant qu'enfant, je trouvais sa roue spectaculaire et pour moi cet accessoire faisait toute la différence!!!!!!!!! Je me souviens avoir eu du mal dans le rayon, car j'hésitais entre Scintilla parcqu'elle était un personnage centrale de la série, et Irisa pour sa beauté. Je suis parti avec les 2!!!!!!!  grâce à ma moue d'enfant triste...
L'associations des couleurs typique du Paon, le vert et l'or, en fait, l'iridescence (je sais pas si ce mot existe) qui fait son nom français!
La mienne avait un visage de toute perfection, la plus belle poupée de toutes mes POP. Je lui trouvait un air romantique.
Aujourd'hui, je trouve qu'elle ressemble à une créature sortie tout droit d'un tableau Symboliste, mon courant préféré. CF le symbolisme.
Oui évidemment, puisqu'elle a un côté mythologique.


1 Aéria:

Pour l'allure gracieuse rendu par la majesté de ses ailes immenses.
Ça donne de l'ampleur à la poupée, y compris à travers la bulle du blister.
J'ai toujours adoré les figures qui me semblaient plus accessoirisées que les autres.
Je l'ai aimé en la voyant sur les catalogues, les illustrations, et encore plus en poupée. Je me souviens avec émerveillement de la première manipulation et du battement de ses ailes.
Cette poupée est d'une fraicheur sans pareil, et son nom lui va à ravir tant elle est effectivement aérienne.
Les couleurs y sont pour quelque chose. J'ai souvent apprécier l'association du orange et du violet/mauve. ça m'a toujours évoqué quelque chose d'oriental, les saris indiens... Bref, pour moi Aéria à quelque chose d'un conte d'ailleurs, mais ne m'évoque pas du tout une sorte de fée telle qu'on se les représente en Europe et en Occident.
Du coup, quand j'ai vu l'épisode qui lui est consacré, et que j'ai vu le désert, j'avais une sorte de confirmation de mon 1er ressenti. Une créature orientale, mais ce mot est porteur de trop de stéréotype, alors, disons plutôt, venu d'ailleurs, un ailleurs qui ressemblerait UN PEU à des décors de miles et unes nuits.
Elle m'évoque aussi la virginité, et ça passe par LA FRAGILITÉ qu'elle porte, en tant que papillon.
Enfant d'ailleurs, je l'ai adoré plus que les autres AUSSI parce que j'y jouait mois, dans le sens que je n'osais pas trop la manipuler...

Donc pour la plupart, en fait dans les 3 cas, ce sont des wave 2.
Je pense que c'est simple aussi, puisque gosse je jouais aux Poney, Charlotte, Barbie, etc. Mon cerveau était plus sensible au rose qu'au noir.
Bref, donc pour moi si la wave 1 représentait une chance d'allier ma passion pour Les MDLU et celle pour les poupées, elle faisait encore un peu référence à des femmes guerrières, robustes etc. Mais la wave 2 wouaaaaw, alors là c'était un RÊVE enfin réalisé! Des personnages issus de l'univers MOTUPOP, mais en plus, des allures de déesses merveilleuses, fines, longues, colorées, et dotées d'accessoires/pouvoirs délicats et gracieux... non là c'était vraiment la belle époque!!!!!!
Pour moi ces POP représentent le mariage parfait des genres, et réalisent la part purement féminine des mondes de l'héroique fantaisie via la beauté de créatures dignes des rêveries les plus romantiques!!!!! MERCI MATTEL!!!!!!

autourdemoi a écrit:

... ca n'avance pas bcp ta requête malheureusement

Pas grave, merci d'y avoir pensé

french fantasy a écrit:

alors voici mon top 3: 3 Buttina ... 2 Irisa ... 1 Aéria ... MERCI MATTEL!!!!!!

Un grand merci pour ton post Cédric, une analyse approfondie et une approche personnelle très intéressante à lire, ça fait plaisir!! Même si à cause de toi, je ne verrai plus Buttina de la même façon, lol!!

Avec plaisir Kiss, merci à toi d'avoir lancé ce sujet POP!