A la découverte des épopées fantastiques - Citation :
Il était une fois un genre longtemps négligé par le Septième Art, un genre étrange à l’environnement magique et au bestiaire fantastique, abondamment traité en littérature depuis de nombreuses années mais rarement porté à l’écran. Avant de connaître son heure de gloire au cinéma à l’aube du XXIe siècle, l’heroic fantasy avait tenté, quelques décennies auparavant, de se faire entendre sur la scène cinématographique internationale avec des titres incontournables tels que Conan le Barbare, Dark Crystal ou encore Willow. En l’espace de six ans, de 1982 à 1988, le genre va considérablement enrichir l’imaginaire collectif des spectateurs de tout horizon en leur offrant un spectacle filmique à nul autre pareil. N’attendez pas pour découvrir ou redécouvrir ce cinéma atypique et étonnant où magie, féérie, épopée et bien plus encore vous attendent dans ces pages. Bienvenue dans les territoires fantastiques et merveilleux de l’heroic fantasy.
Ecrit dans une langue précise et accessible pouvant contenter aussi bien l’aficionado que le néophyte, ce livre de référence retrace chronologiquement l’histoire de pas moins de vingt films du genre en détaillant le processus de création de chacun d’entre eux et en y ajoutant de nombreuses analyses cinéphiliques approfondies. Le tout richement illustré de rares documents iconographiques. Une somme passionnante et inégalée sur le cinéma d’heroic fantasy dans les années 1980.
site officiel de l’éditeur
http://wotaneditions.e-monsite.com/agenda/sortie-de-livre/a-la-decouverte-des-epopees-fantastiques.html
Je commence souvent par les points positifs, cette fois je vais commencer par les points à améliorer pour mieux rebondir sur le reste.
Les avis exprimés ne sont bien sûr que mes propres idées, je laisse le soin à tout lecteur de se faire sa propre opinion, et nous savons bien que les critiques sont toujours faciles.
Les améliorations : La qualité de la couverture est assez médiocre, l’image sur la couverture de Conan est de mauvaise qualité, le texte du titre du livre a une couleur qui se fond avec l’épée brandie par la barbare, le remplissage de la texture aurait pu être différent ou alors avec une ombre (contour).
Le remplissage de la photo de l’auteur au dos n’est pas vraiment en adéquation avec les couleurs utilisées pour la couverture, si j’ai un photomaton qui me fait cela, je demande un remboursement !
Il aurait peut être fallu ajouter au titre « épopées fantastiques cinématographiques » afin de mieux cibler le sujet du livre, et peut être retrouver également le terme Heroic Fantasy (thème du livre).
Le texte de présentation au dos parle de photographies rares, existe-t-il encore des photos rares à l’heure d’internet? Il est mentionné aussi Peter Jackson, est ce pour attirer des fans de Tolkien, comme à la sortie des films ou tout ce qui avaient les mentions Seigneurs des Anneaux ou Hobbit étaient sûr de se vendre? Au final, il est fait référence à Peter Jackson seulement trois fois environ dans le livre.
Sortir un livre illustré en complet noir et blanc en 2019, cela donne une impression fade à la lecture. Personnellement, je ne prends pas beaucoup de temps pour la lecture de livre, aussi, je préfère choisir mes ouvrages en fonction de la qualité visuelle (en plus de la qualité texte bien sûr), mais c’est la même histoire dans le domaine de la collection, si le produit ne vous plait pas, vous n’achetez pas !
Les pages se sont décrochées au fur et à mesure que j’avançais dans ma lecture, pour le prix de 24 euros, on pourrait s’attendre à une autre qualité plus élevée, ce n’est peut être qu’un défaut de mon exemplaire.
Si l’on s’arrête ici, il est clair que le potentiel lecteur continue son chemin. Vous vous doutez que si je prends le temps d’écrire ces lignes, c’est bien qu’il y a quelque chose derrière cet ouvrage, et qu’il serait une grossière erreur de s’arrêter là.
il est important toutefois de préciser que l'auteur travaille en auto-édition Les points positifs : De petits commentaires nous sont donnés par des renvois de numéros en bas de page, cela nous apporte les sources ou explications de l’auteur, ce dont je suis assez friand.
Les textes sont extrêmement riches, il m’aurait fallut un dictionnaire près de moi à la lecture.
On parle rapidement des Maîtres d’Univers, mais ce n’est pas par rapport à de l’héroic Fantasy, c’est tout simplement que l’acteur Billy Bary qui joue dans le film Willow, avait le rôle de Gwildor.
Pensez-vous d’ailleurs que Les Maîtres de l’Univers est une oeuvre de l’héroic Fantasy ? Je vais lancer prochainement un débat sur le sujet…
L’auteur commence naturellement pas donner les bases de l’héroic fantasy, considéré comme une sous branche de la fantasy, et nous donne les codes pour la reconnaitre. Les trois films en références sont Conan le barbare, Dark Crystal et Legend. Autant Conan, je connais (j’ai les 4 films et tous les chroniques de Conan de Panini parus, je parcours en ce moment les ouvrages de Bragelonne), je n’avais jamais vu Dark Cristal, quant à Legend, cela devait être il y a 30 ans (je n'ai plus trop de souvenir de ce film). La lecture de l’ouvrage nous donne envie de se replonger dans ces univers, chose que j’ai faite, avec le fiston bien entendu !
Il est impressionnant de voir que les italiens ont été fortement inspirés par Conan, mais bon on revient toujours au même, une histoire de gros sous.
Je n’avais pas perçu Conan le Destructeur comme une série B, ou même comme un rival du premier opus, c’est discutable.
Le fait de chroniquer les films de "sous Conan" est intéressant, cela apporte curiosité, mais pas forcement utile de les avoir dans sa filmo-tech.
Le livre finit par une brochette de trois films Krull, Tygra et Williow. Tygra a été le sujet de discussion il y a peu sur notre forum, ici.
En conclusion Je rejoins d’auteur sur l’interrogation de boycotter ou pas les salles de cinéma au vu des piètres qualités des films des gros distributeurs. Cette question a fait l'objet d'échanges avec mon ami Anthony (Barbarian), entre la qualité scénaristique ou encore le fait d’imposer une 3D discutable (qualité et tarif). Ma réponse a été de faire ma propre salle de cinéma à la maison.
A la lecture de mes commentaires positifs comme négatifs, on pourrait penser que ce livre qui prend plus de pages a parler des sous-Conan, ne serait lui-même qu' un sous-livre, comparé aux gros éditeurs de livre illustré comme Huginn Muninn, Hors Collection… Or pour réaliser un « sous-Conan », il faudrait bien qu’il y ait un « Conan » comme comparatif. Le bijou de ce livre, n’est pas son aspect extérieur (visuel), mais bien la richesse de son contenu. C’est donc une erreur que de le comparer à d’autres ouvrages.
Si l’auteur lance un abonnement, je prends !