Skeleton Warriors ... La revanche de Golden God Skeletor

Je ne connaissais pas l'existence de ce produit dérivé de la licence Skeleton Warriors   , c'est désormais chose faite. L'image provient d'une annonce mise en ligne ces derniers jours par l'eBayeur rose125.

Il s'agit donc ... d'un bâton de baume à lèvres!! Un baume à lèvres Skeleton Warriors! On frôle l'oxymore!
D'une manière générale, j'ignorais l'existence des baumes à lèvres comme produit dérivé de licences de jouets ... Mais dans les années 90, un tel produit ne représente pas une surprise semble t-il. Il existe par exemple des baumes à lèvres Barbie ...
Oui, mais entre l'image glamour de la poupée Barbie, et l'aspect horrifique des squelettes du Baron Dark, il y a un gouffre ...
Avec le baume à lèvres Skeleton Warriors, j'ai l'impression de naviguer en plein délire surréaliste, genre les pubs diffusées dans Téléchat et présentées par le singe Pub-Pub, exemple: "Le matelas Nul, la terreur des somnambules" ...

Voici la traduction du texte figurant au verso du blister:

Protégez et hydratez les lèvres de votre enfant avec notre baume à lèvres Prince Lightstar. Sa formulation spéciale aide à lisser et à protéger les jeunes lèvres du soleil, du vent et du froid. Les enfants ont le plaisir d'avoir leur personnage préféré avec qui jouer et une formidable saveur de baume à lèvres pour faire du soin des lèvres un vrai régal.


Tout un programme ... "notre baume à lèvres Prince Lightstar": Vraisemblablement, le texte à été reproduit à l'identique, que le stick soit surmonté de l'effigie du Prince Lightstar ou celle du Baron Dark comme dans l'exemple en photo ci-dessus ...
Enfin, ce produit cosmétique pourrait servir d'idée de départ à un scénario de film d'horreur de série Z! Je note en tout cas que son utilisation par les enfants doit se faire sous la surveillance d'un adulte  

Et puis si ça se trouve, près de trente ans plus tard, ce genre de produit est devenu complètement mucilagineux et vésicant. On devrait menacer Nicko de le tester sur lui, histoire de le faire parler davantage au sujet de son livre    

Oh, vous êtes bien circonspects ...

Il y a sûrement de belles histoires liées aux cosmétiques parmi nos licences préférées:

Tenez, une qui me vient en mémoire, celle de la crème de soin née des laboratoires du riche philanthrope Roland Daggett dans Batman, la série animée:
Les effets sont remarquables: Hop, une application au quotidien et adieu les rides, comme dans l'exemple ci-dessous.

Cette crème miracle sauve d'ailleurs la carrière de l'acteur Matt Hagen dont le visage est défiguré à la suite d'un accident de voiture!

Je suis sûr qu'elle restaure même les tendons des épaules qui tendent à se désagréger, et aide les cheveux à repousser! Une crème miracle, je vous dis!

En quoi le Baron Dark, qui est pourtant hérité de tous ces "grands méchants" de dessins animés américains emblématiques des années 80, parvient-il a se démarquer d'eux?
Eh bien, examinons la question sous le prisme des pouvoirs accrus que tous ces personnages parviennent à obtenir à un moment ou un autre.

Mon*Star se transforme sans avoir recours à la chambre de transformation dans l'épisode Moon Star, sa puissance est en effet décuplée grâce au morceau de l'étoile Moon Star que Poker Face lui apporte. Ça ne lui sera pas suffisant pour vaincre définitivement Copper Kidd et Flashback ... Mais ça ne le décourage pas de fomenter un nouveau plan dès l'épisode suivant!

Et le Baron Dark finalement? Simple épigone des exemples précédents? ... Lui aussi finit pas obtenir un pouvoir ultime en assemblant les deux fragments de l’Étoile de Cristal ... Oh, lui aussi malgré sa super puissance et un hubris qui possède quelque chose d'effrayant, sera vaincu ... Mais la différence est de taille: Le Baron Dark, contrairement à tous les exemples ci-dessous, ne reviendra pas!!
La série s'achève avec son échec: Il plonge dans une faille de lave en fusion qui se change ensuite en éruption volcanique.

La série animée des Skeleton Warriors possède donc une fin fermée extrêmement convaincante! L'altérité est donc palpable entre l'animé des Skeleton Warriors et tous les exemples d'animation américaine ci-dessus. Il y a même quelque chose de réellement disruptif dans la licence créée par Gary Goddard: Fonctionner sur un schéma manichéen aussi court et proposer une fin fermée est inédit à ma connaissance. Rien que pour ça, rendons hommage au Baron Dark et à sa mégalomanie galopante!

Il méritait bien un post rien que pour lui ... Voici l'un des cadeaux offerts par Damien à l'occasion de ma visite à son domicile:

Un marque page ... Skeleton Warriors!! Conception artisanale mais l'impression a été réalisée sur du papier impression laser, plastifié!
Et pour mettre à l'honneur ce marque page, quoi de mieux que le glisser au sein d'un ouvrage dont la couverture est ornée d'une liche grimaçante  L'un des livres dont vous êtes le héros parmi les plus connus de la collection Défis fantastiques!
Merci Damien

Nouvelle traduction du contenu d'un lien consacré aux Skeleton Warriors publié à l'origine le 25 mai 2014!!


Oh, sur le fond, aucune révélation notable. Mais Ada, l'internaute qui en est l'auteur, dresse de la licence une crititique plutôt élogieuse, soulignant le regret causé par le manque de succès.
Au moment d'entamer la traduction à l'aide d'un outil en ligne comme Google Translate ou Reverso, j'ai découvert que la langue source de l'article était ... le roumain! Les Skeleton Warriors ont  manifestement bénéficié d'une distribution dans plusieurs pays!

Heureusement, qu'aujourd'hui, il reste encore des supports comme le notre pour maintenir la mémoire de telles licences. J'accueillerai avec bonheur la publication d'un article sur les Skeleton Warriors dans un ouvrage spécialisé sur la pop culture 80's/90's (livre, ou revue de qualité comme Retro Laser), j'espère qu'un auteur se penchera un jour sur le sujet.

En attendant, je reproduis également une image publiée dans le lien ci-dessus, à savoir un magnifique alignement de cartes à collection Skeleton Warriors:

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Nouvelle séquence analogique dans le topic Skeleton Warriors ... Ou comment s'approcher visuellement davantage de la figurine Playmates de Shriek, que Shriek elle-même dans l'animé de Landmark Entertainment Group, et ce grâce au personnage de ... Thot Khepera!!
NB: La photo de gauche ci-dessus est empruntée à l'album flickr d'Ed Speir IV (son sublime travail avait précédemment été souligné dans ce même topic).

Thot Khepera apparaît dans l'épisode Le tombeau de la Reine appartenant à Batman, la série animée, série qui fête ses 30 ans cette année   .
C'est un très bon épisode, au scénario signé du grand Michael Reaves, et qui s'inscrit dans une ambiance au croisement entre Indiana Jones et le double épisode des Maîtres de l'Univers, House of Shokoti.

Les femmes, aussi belles soient-elles, cachent souvent leurs petits secrets (en l'occurrence leurs secrets de beauté) et sont parfois hautement malfaisantes. Robert E.Howard à travers des récits comme Une sorcière viendra au monde ou Xuthal la crépusculaire, nous en avait pleinement convaincu. Avec le changement d'apparence physique de Thot Khepera, nous nous rapprochons de l'émotion que procure la Reine des Araignées dans l'excellent épisode The hall of Bones de l'animé le Sourire du Dragon, ou encore la banshee rencontrée par Scooby-doo dans le film Abracadabra-Doo, ou même la révélation finale de l'apparence réelle de Katarina Heydricx dans (l'excellent) livre dont vous êtes le héros, Le Vampire du Château Noir ... Frissonnant, la rencontre entre les Cache-Démons de The Real Ghostbusters et Mumm-Ra, l'éternel vivant!

De vie éternelle, il est naturellement question ici ... Mais au-delà, c'est dans une quête de pouvoir infini, un pouvoir de domination, que s'est lancé Ra's Al Ghul en suivant les indication du papyrus d'Osiris!

Ici, le mythe de la sirène, mâtiné de vampirisme, est revisité façon horreur archéologique, à l'atmosphère insalubre, avec bassin au contenu verdâtre mucilagineux et bouillonnant, caché au cœur de la Vallée des Tombes ... Dans l'épisode Le tombeau de la Reine, ce n'est pas Ra's Al Ghul le manipulateur, rôle qu'il a précédemment endossé, mais bien lui qui, aveuglé par sa soif de pouvoir, se laisse convaincre par Thot Khepera de venir jusqu'à elle ... et de voir son essence de vie absorbée par la diabolique reine égyptienne.

En voyant le macabre spectacle des squelettes qui s'additionnent tout autour du bassin dont s'élève Thot Khepera, j'avais même espéré les voir tous s'animer grâce à un maléfice. Ce n'est pas le cas, mais Thot Khepera n'en est pas moins l'un des personnages les plus effrayants parmi les ennemis rencontrés par Batman tout au long de la série animée!

Pour aller plus loin, n'hésitez pas à consulter les pages dédiées à l'épisode Le tombeau de la Reine sur l'excellent site La tour des héros! http://www.latourdesheros.com/ltdh/index.php/Accueil

Dans les années 90, le souffle de l’Heroic fantasy est loin d’être retombé … Alors même si des longs métrages tels que les séquelles de Dar l’Invincible, L’Histoire sans fin, ou même Evil Dead sont loin d’obtenir un succès critique, à travers d’autres supports, le genre ne se porte encore pas si mal avec Hercule et Xena qui rencontrent un succès notable sur petit écran, et bien sûr le triomphe de jeux vidéo comme Legend of Zelda ou Final Fantasy.
Ma sensibilité m’amène à citer naturellement vers des licences telles que Conan l’aventurier avec le dessin animé du même nom et la gamme de jouets Hasbro incluant notamment le personnage à l’origine de ce topic grâce à barbarian, l’effrayant Skulkur, ou encore le jeu de société Parker La légende de Zagor (qui prolonge le livre dont vous êtes le héros du même titre, suite du triomphal Sorcier de la montagne de feu).
Et puis les Skeleton Warriors ont tenté de s’imposer, avec grand fracas, notamment grâce à l’impact d’un générique de dessin animé, post apocalyptique et résolument heavy !
Mais si on gratte bien, on déniche toujours ici et là, un petit squelette oublié dans le placard de la décennie 90 …

Pour preuve, le fabuleux artwork des blisters de la gamme (oubliée ?) Hero Gladiators !!
Une gamme de figurines dont personnellement, je n’ai pris connaissance de l’existence qu’en … 2022 ! On en (re)découvre tous les jours.
Une frustration ressentie au visionnage du dessin animé de Landmark Entertainment : il manque de décors macabres. Dans les années 90, il y a finalement davantage de crânes à joncher le sol dans la seule séquence d’introduction de Terminator 2 que dans toute la série Skeleton Warriors, exception faite des individus « privilégiés » ayant bénéficié de la grâce du Baron Dark …
Lors du onzième épisode, la présence d’antiques ossements à l’entrée du territoire Araculan est filmée en guise d’avertissement pour la Légion de la Lumière … Et c’est à peu près tout !

Le nombre de crânes à comptabiliser dans un blister de la gamme Hero Gladiators est même plus élevé que sur le boa qui habille le Baron Dark lui-même ! C’est dire !

Encore faut-il les visualiser … Ces crânes monochromes sont grappés au centre du blister, alors que de part et d’autre figurent respectivement le mode d’emploi du jeu de figurines Hero Gladiators et la figurine elle-même, valorisée d’une épithète comme « rapide », « sans peur », etc …
Sur le blister, l’influence de gammes comme Rock Lords ou Maîtres de l’Univers se ressent grâce à la représentation d’un sanctuaire inquiétant, flanqué d’une gueule béante prête à dévorer les indésirables.
Mais davantage que le jeu Bluebird Toys (ici sous distribution française Delplay), et même davantage que la figurine à la sculpture et la peinture de faible qualité, c’est l’artwork qui a retenu mon attention : une invitation à l’imagerie barbare médiévale fantastique grâce à ce squelette soulevant une hache au double tranchant. Le teint mucilagineux qu’il arbore n’est pas sans rappeler l’encrage de Skeletor sous les traits de Fred Carrillo. Rien que pour cette raison, cette gamme méconnue méritait bien un post dans notre topic Skeleton Warriors pour apporter à la fois concurrence à la licence de Gary Goddard, mais aussi un peu de soutien aux quelques gammes d’Heroic fantasy qui tentaient de grapiller un peu de succès au tournant des années 90 face à la gloutonnerie des Power Rangers notamment. Je pense à Mighty Mask mais aussi à Pirates of Dark Water.
Un squelette de plus ne se refuse donc pas pour augmenter la légion Skeleton !!

Je complète le post ci-dessus avec un scan du verso du blister de la figurine d'Eiwulf. La photo du recto appartient au vendeur auprès duquel j'ai réalisé l'achat. Il possède l'intégralité de la gamme Hero Gladiators, mais étant davantage attiré par l'artwork que par les figurines elles-mêmes, un seul représentant me suffit. Après tout, même si l'échelle de tous ces personnages est peut-être compatible avec celle des figurines Warhammer, la peinture appliquée ne rivalise nullement avec la qualité obtenue par nombre de pratiquants chevronnés du célèbre jeu britannique.

Quelle meilleure période que celle qui d’Halloween pour se pencher sur les déguisements des Skeleton Warriors. Pour le meilleur et pour le rire naturellement.

J’ai beau être très vintage, le masque du Baron Dark tout comme le costume (vendu séparément il me semble), peinent à me convaincre. Et ce n’est pas le regroupement de ces deux visuels repris du net qui va me faire changer d’avis …

Par contre, je trouve … quelques qualités à cet échantillon de déguisements plus modernes et tout aussi circonstanciés pour coller à la thématique des Skeleton Warriors.
Je suis particulièrement sensible ... à la courbe … de la cage thoracique et celle du bassin, ainsi qu’à … la ligne…  des fémurs et des tibias. C'est important dans la réussite d'un costume  

A l'approche d'Halloween, je partage aujourd'hui une version traduite d'un article extrait du journal Free lance Star paru le 28 octobre 1994. L'article est signé Shirley Jinkins. La journaliste évoque les jouets incontournables du moment pour coller au thème d'Halloween!
Naturellement, elle cite la gamme des Skeleton Warriors dès les premières lignes de son article. J'ai dû faire quelques recherches avec Google Images pour obtenir des visuels de tous les jouets évoqués. J'en sélectionnés certains pour créer la petite mosaïque ci-dessous. Je n'ai d'ailleurs pas réussi à trouver un visuel de la référence Shaker Maker Dino-Sores évoqué par Shirley Jinkins. Quoiqu'il en soit, si vous en avez la curiosité, allez faire un tour sur youtube pour découvrir le spot publicitaire pour des jouets comme Doctor Dreadful et surtout Monster Face. Je trouve, à titre vraiment personnel, qu'avec ce dernier on monte d'un cran dans l'horrifique par rapport à une référence comme Dissèque un extraterrestre qui a fait l'objet d'une belle promotion chez nous.

Je conclue avec la publicité d'It came from the Pit que je trouve assez géniale, avec sa partie dessin animé et son concept assez fun ... J'adore ces créatures effroyables qui surgissent d'un bassin bouillonnant comme la Bête endormie que veut réveiller Shokoti ou le monstre qui surgit brusquement pour gober Katanna et Blackstar dans l'épisode Spacewrecked  

Toujours pour fêter l’esprit d’Halloween, je reviens sur la filiation entre le Baron Dark et les squelettes effrayants qui peuplent les comics d’horreur. Le genre n’est pas nouveau.

Ce très bon article rappelle qu’il remonterait aux années … 1930 ! Mes parents n’étaient même pas nés. Longtemps, il a prospéré, imprimé sur du papier bon marché qui peut rapidement obtenir ce côté vieilli, … pleinement approprié au genre horrifique rempli de récits de maisons hantées et autres cimetières lugubres.
De grands noms y ont contribués comme Frank Frazetta (dont l’œuvre intitulée Le Sorcier donne sa couverture à la superbe réédition de la première anthologie d’Eerie sortie il y a dix ans), mais aussi Richard Corben, ou encore Bernie Wrighston, artiste dont j’ai d’ailleurs acquis, il y a un an environ, la compilation de ses participations pour les titres Eerie et Creepy).
Dans les années 80, j’ai personnellement été familiarisé avec le genre grâce à la collection Le manoir des fantômes. Voici un échantillon de couvertures mettant en scène des squelettes macabres.

J’ai également lu quelques histoires publiées dans la collection Il est minuit … l’heure des sorcières. Là encore, les couvertures étaient sans équivoque quant au contenu des récits.

Quelque part, le film Creepshow, né de la collaboration entre Stephen King et Georges Romero (et dont l’adaptation en comics est signée Bernie Wrighston !) est un superbe hommage à ce genre populaire.

‌L'Ombre de la Mort, le nom de l'impressionnant vaisseau de l'espace piloté par Albator avant qu'il ne devienne le Capitaine de l'Atlantis, résume à lui seul le climat qui pèse sur toute la série animée diffusée en France dès janvier 1984 dans Récré A2 (... comme les aventures d'un certain héros blond et musclé qui protège la planète Eternia).
Albator 1984 baigne dans une ambiance mortifère. La Grande Faucheuse est symboliquement incarnée par la tête de mort et les tibias entrecroisés gravés sur la coque de l'Atlantis, ainsi que sur la tenue vestimentaire de plusieurs membres de son équipage, à commencer par Albator lui-même. Mais ce pavillon lugubre prend une consistance éminemment plus dramatique dès lors que les morts s'enchainent. Les tragédies sont poignantes, notamment le décès d'une femme courageuse qui habite sur la Planète de fer, mais aussi le sacrifice du père de Lydia. Les moments angoissants, intrinsèquement liés à l'ombre de la Grande Faucheuse, sont nombreux. Les épisodes Le bateau fantôme et Le mystère de l'ordinateur en sont des exemples probants. Mais pour ne pas dévier de ce topic, les défunts qui parsèment le sol de la planète P-3 (épisode La plume est plus forte que l'épée), autant que la traversée du cimetière de l'espace lors de l'avant dernier épisode, proposent quelques frissonnantes visions squelettiques.

A ce titre, je voulais rappeler une séquence de l'épisode La mer de la mort, celle de l'appel de détresse en provenance d'un satellite artificiel. Alfred, si prompt à jouer les chevaliers héroïques, se laisse duper par la voix qu'il entend ... Lorsque la "victime" à la réconfortante et ondoyante chevelure blonde, révèle son visage grimaçant de squelette, il est terrifié! Il n'a surtout pas le temps de réagir et est électrisé par une violente décharge, avant que l'androïde ne s'approche de lui, une dague laser à la main   ...

De prime abord, il semble difficile de comparer le comics de Kull et l'animé des Skeleton Warriors tellement les diégèses semblent éloignés ...
Pourtant, tant dans cette planche illustrée par Vicente Alcazar que dans le générique de la série de Landmark Entertainment Group, les héros respectifs que sont Kull et Ursak semblent totalement cernés par la menace que représentent ces squelettes animés d'une vie maléfique.
La séquence du générique a même quelque chose de quasi mystique au sens où la légion Skeleton est représentée ici de façon imagée, celle d'une menace incoercible, grandissante, démultipliée, au point qu'Ursak semble finir par être totalement débordé, englouti par les squelettes qui l'assaillent, sentiment d'effroi renforcé par l'hyper rapprochement de la caméra, au point que l'ultime image est celle de l'oeil d'Ursak. Jamais en effet dans la série, les Skeleton Warriors ne sont représentés autant en masse et dénudés. C'est quelque chose de symbolique, que je tends à rapprocher du générique de Ken le Survivant avec le gigantesque monstre carmin qui surgit du sol aride, allégorie de la déchéance dans laquelle l'humanité est plongée.

Je suis bien d'accord Evans. Albator est d'ailleurs davantage "beau gosse" que d'autres pirates éborgnés et aux cheveux longs, comme l'Amiral Scurvy sur Etheria, ou Long John dans l’œuvre de Buichi Terasawa (ou Jacques Brenlou, ou Vaiken, ou Byken selon que l'on parle du manga de Cobra, de l'animé VO de Cobra, de l'album Panini de Cobra, ... ). Au moins ce dernier, pour coller au topic, est accompagné de tout une escouade de pirates casqués ... et à tête de squelettes    au moment où il fait irruption chez Cobra dans le premier épisode de la série qui fête ses quarante ans ce mois-ci!!