SilverHawks

Sujet: Re: SilverHawks 2023-03-31, 09:31

Merci pour le partage Nicko, très intéressant. Je n'imaginais pas autant de travail/concept sur des piafs géants.

Firebird et Shredator King Size auraient pu être très impressionnants, esthétiquement parlant, s'ils avaient vu le jour. Je suis plus dubitatif sur le reste, certains véhicules/créatures me paraissant assez grossiers. Ceci dit, ce ne sont pas des concepts avancés non plus donc rien de plus normal. Une Limbo-limo ou un Hawk Haven me semblait plus pertinent si la gamme avait perduré.

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Sujet: Re: SilverHawks 2023-04-02, 17:42

Je t'en prie Anthony, avec plaisir. Fire Bird et Shredator sont mes deux oiseaux "king size" favoris. Je rejoins ta remarque qui suggère un Hawk Haven comme davantage attendu dans la gamme SilverHawks, laquelle manque cruellement de playset.

Ce qu'il faut savoir - et que tu sais déjà - c'est que nos gammes de jouets vintage ont connu de nombreux travaux préparatoires. En fait, la quantité de concept arts produits pour une gamme est toujours immense en comparaison de ce qui est retenu. Les idées fusaient dans tous les sens. Notre chère gamme originelle des Maîtres de l'Univers est un véritable cas d'école.

Sujet: Re: SilverHawks 2023-04-10, 20:17

Le concept art ci-dessous - mettant en scène une version early de Mumbo-Jumbo - a déjà été posté dans cette section. Je le reproduis afin d'établir un comparatif avec un autre croquis qui m'a été transmis via FB.

Voici une révision du précédent concept art selon l'artiste Guillaume Menuel. Il s'est basé sur le design général du Minotaure de Limbo tout en le retravaillant de manière plus "crédible" je dirais. Son interprétation est véritablement remarquable.

Sujet: Re: SilverHawks 2023-04-11, 15:45

Le deuxième croquis est impressionnant, même si l'on perd, à mon sens l'idée d'un bovin humanoïde (sur le premier aussi ce n'est pas flagrant).

On se rapproche plus d'un guerrier du chaos de l'univers Warhammer, avec un casque à cornes. J'avoue beaucoup aimer Mumbo Jumbo, l'idée d'un mutant taurin m'a toujours semblé manquer au lore Motu.

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Sujet: Re: SilverHawks 2023-04-11, 16:46

Nicko a écrit:: ... Voici une révision du précédent concept art selon l'artiste Guillaume Menuel...

Je rejoins tes impressions Nicko, celles d'Anthony également. L'impression métallique et de lourdeur du personnage est nettement plus affirmée Shocked

Chapeau!
Je poste un lien permettant de visualiser une partie de l’œuvre de Guillaume (même s'il s'agit ici de thèmes urbains, éloignés de la Pop Culture): https://lehangart.gallery/artist/guillaume-menuel
J'aime bien son travail de la lumière.

Sujet: Re: SilverHawks 2023-04-14, 05:11

J’ai reproduit dans le topic Skeleton Warriors un article publié dans le numéro 18 du magazine ACTION FIGURE NEWS & TOY REVIEW.
Ce magazine contient également une rubrique définissant les cotes pour des action figures listées par gammes.
Voici donc en mars 1994, les cotes estimées pour la gamme d’action figures SilverHawks, et à titre comparatif, je reproduits également les cotes renseignées pour la gamme Cosmocats

Mars 1994 ... Une époque où Nicko avait encore des ch'veux, notre Prince Adam champenois n'avait pas encore posé la première pierre de sa maison, et notre jeune membre, Eric Vallée, n'était même pas né ... Personnellement, j'étais au lycée, en classe de seconde! Sic!

En 2023, je trouve que l’écart s’est resserré entre les gammes SilverHawks et Cosmocats. Je ne dis pas que sur le marché de la collection, le prix d’un Quicksilver neuf sous blister nickel se rapprocherait d’un Jaga dans le même état, mais j’exprime juste une tendance générale : En l’espace de cinq ans, le marché des SilverHawks vintage a fait un bond en avant.

Je pense aussi que concernant plusieurs références, les courbes se sont croisées au fil des ans. Aujourd'hui, et même depuis plusieurs années, il m'est difficile d'imaginer qu'un exemplaire de Hardware puisse être plus onéreux qu'un Flashback, par exemple.

Enfin, vous en conviendrez, le prix moyen d'une action figure vintage est incomparable aujourd'hui avec son prix 30 ans en arrière ... SilverHawks - Page 10 457231

Sujet: Re: SilverHawks 2023-04-14, 07:12

En mars 1994, la plupart des gammes eighties étaient au fond des abysses dans l'esprit des ados que nous étions. Pervertis par nos hormones, seules les mangas hentaï et les pages sous vêtements de La redoute et des 3 Suisses occupaient notre cerveau SilverHawks - Page 10 638462

Référence au film "Les beaux gosses" de Riad Sattouf Wink

Je ne suis pas plus étonné que ça, pour avoir consulté des vieux Lee's action figure, les pages de cotations étaient dans cet ordre d'idée. D'ailleurs je les remercie, mon principal "toy dealer" fin 90 se référait uniquement à ce type de magazines américains pour définir les prix des cartes et boîtes motu euros/fr qu'il me vendait.

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Sujet: Re: SilverHawks 2023-04-23, 10:11

barbarian a écrit:: Pervertis par nos hormones, seules les mangas hentaï et les pages sous vêtements de La redoute et des 3 Suisses occupaient notre cerveau

Tout est dit ! lol!

On en a collé des pages ! What a Face

Sujet: Re: SilverHawks 2023-04-23, 10:13

Voici le révision du concept art early de Mumbo-Jumbo en version intégrale. Elle m'a été offerte par l'artiste Guillaume Menuel. Son travail est remarquable, la lourdeur de la créature a bien été retranscrite.

Sujet: Re: SilverHawks 2023-08-17, 09:19

L'information est relayée sur le site FulguroPop: Sur le stand Super7 du dernier Power Con, de nouvelles versions de Quicksilver et de Steelheart ont été présentées .... CHROMÉES!!!! Les concepteurs auraient-ils saisi l'essence de la gamme??!!!

Sujet: Re: SilverHawks 2023-08-17, 11:22

Ça va forcement claquer... Et je peux dire que Super7 pond maintenant des figouzes de haute qualité... Les derniers Thundercats Ultimates sont vraiment incroyables... Si seulement ils avaient pu continuer les MOTUC Razz

Sujet: Re: SilverHawks 2023-10-10, 18:03

es59 a écrit:: Ça va forcement claquer...

Je rebondis sur ton post Evans en partageant une vidéo de Pixel Dan qui a pu filmer au plus près ces nouveautés annoncées!!

Sujet: Re: SilverHawks 2023-10-30, 06:35

https://www.fulguropop.com/2023/10/28/dossier-vintage-black-card-steelwill-silverhawks-kenner-1988/

Article Steelwill du 28/10/2023, partie 1:

Article Steelwill du 28/10/2023, partie 2:

Nouveau bond dans le temps réalisé par Nicko sur FulguroPop à travers un article dédié à Steelwill, et spécifiquement son conditionnement pour le marché européen.
35 ans en arrière, ces "cartes noires" foisonnaient sur le rayonnage dédié aux SilverHawks dans le magasin Printemps de ma ville. Incroyables qu'elles soient devenues si rares aujourd'hui sur le marché de la collection. Enfin, comme le souligne Nicko, c'est particulièrement vrai pour certains personnages comme Steelheart, Mo-Lec-U-Lar ou Flashback.

Si la façade des cartes noires semble particulièrement épurée en comparaison de leurs homologues bleutés à destination du marché canadien ou américain, au verso les visuels et les informations reportées sont par contre très riches.
Et ... heureusement!! Petite pensée pour les parents qui se chargeaient secrètement d'acheter les figurines pour mettre sous le sapin de Noël 1988, et dans le respect de la "wish list" de leur enfant: C'était certainement bien utile pour eux de pouvoir se référer aux noms des personnages renseignés au dos de la carte parce que sinon, à moins d'avoir un catalogue entre les mains, le risque de confusion au moment d'acheter tel ou tel personnage était bien réel.

Sujet: Re: SilverHawks 2023-11-21, 09:46

https://www.fulguropop.com/2023/11/18/silverhawks-variante-dans-la-distribution-francaise-kenner-1986/

Article Nicko: SilverHawks: variante dans la distribution française (Kenner 1986):

Sur FulguroPop, Nicko continue d'explorer les aspects les plus obscurs de nos jouets d'enfance et la haute probabilité que la boîte reconditionnée du Sky-Shadow présentée ici a connu les bacs des solderie.

J'étais loin de fréquenter assidument ces établissements quand j'étais enfant scratch

Au tournant des années 90, j'ai quand même le souvenir de bacs remplis de blisters et de boîtes The Real Ghostbusters dans une solderie aujourd'hui disparue, mais je n'ai pas observé les jouets SilverHawks eux-mêmes.

Sujet: Re: SilverHawks 2023-12-26, 12:51

Cette page publicitaire de Kenner Parker apparaît dans l'annuaire Jouets & Jeux (et modélisme) de l'année 1988 que Nathalie possède dans sa collection! Étonnement sobre, épurée, l'esprit de cette publicité est en adéquation avec les cartes noires SilverHawks distribuées en France cette année-là.

Les coordonnées de Kenner Parker sont également renseignées dans l'annuaire.
Sachant que selon Nicko, "le « case ratio » a également déterminé les disponibilités de certaines action figures SilverHawks. ", je suppose donc que pour comprendre la difficulté aujourd'hui à se procurer l'action figure de Mo-Lec-U-Lar ou celle de Flashback sous carte noire sur le marché de la collection, il faut prendre contact avec le directeur de la distribution renseigné sous le nom de ... "Hardy (P.)"!!!
Ah!!! Si en 1988, j'l'avais eu en face de moi, je lui aurais percuté la tronche pour qu'il écoule équitablement les personnages référencés SilverHawks - Page 10 409121

Sujet: Re: SilverHawks 2024-02-13, 16:42

La boutique Lulu Berlu a rentré en stock il y a quelques jours un blister de Hotwing & Gyro ... J'en suis l'heureux acquéreur cheers

C'est en effet le dernier personnage qu'il manquait à ma collection SilverHawks!!
L'image ci-dessus provient directement du site de la boutique parisienne.

Mais dès réception, je me suis attelé à redresser et recoller l'angle inférieur gauche du carton qui présentait une "fatigue" caractéristique de nos blisters d'enfance. Et ensuite, cette jolie pièce de collection a rejoint la case en acrylique prévue pour la mettre en valeur. Ça fait bien longtemps que j'ai cette case enveloppée de papier bulle dans mon bureau. Elle attendait depuis quelques années l'opportunité d'accueillir un exemplaire de Hotwing & Gyro. C'est chose faite!

A noter qu'au verso de cette édition de Hotwing & Gyro, un autocollant usé est appliqué avec la mention "La conformité du présent produit aux normes françaises obligatoires de sécurité est garantie par Kenner Parker Tonka 14-16 rue Scandicci, 93500 Pantin, France. Ne convient pas à un enfant de moins de 36 mois. Fabriqué en Chine": L'illustration de tout un pan de la distribution du jouet vintage en France qui fascinerait Nicko à n'en pas douter puisque ces éditions "cartes bleues" des SilverHawks n'étaient pas destinées à l'origine au marché français (A titre personnel, je n'en ai jamais aperçues, tant lors de la distribution officielle de la gamme chez nous en 1988 que l'année suivante dans des solderies par exemple.

Sujet: Re: SilverHawks 2024-02-13, 21:59

Féloches Pascal... Un joli blister SilverHawks - Page 10 453824

Sujet: Re: SilverHawks 2024-02-14, 06:54

Merci Evans. Je suis effectivement très satisfait car il ne manquait que Hotwing & Gryo à ma collection (je ne recherche absolument pas les secondes versions, dites "Ultrasonic suit", de Quicksilver, Bluegrass et Steelwill que je trouve disgracieuses).

Sujet: Re: SilverHawks 2024-02-14, 07:29

J'ai jamais été "full set" non plus dans mes collections... L'important est d'y "voir" une cohérence dans les séries que l'on souhaite avoir... Et heureusement d'ailleurs car l'acquisition à l'heure actuelle de ce type de vieux blister en excellent état doit mettre une CB en PLS affraid

Sujet: Re: SilverHawks 2024-03-05, 16:14

Notre membre Musclor.org consacre une vidéo YouTube à la figurine Super7 de Mon*Star, le Maître des Planètes, dans sa version bestiale, ainsi qu'à sa chambre de transformation!
La qualité a l'air de s'inscrire dans la continuité des productions Cosmocats de Super7.
Je trouve les différentes têtes de la figurine, ses expressions de visage, sa crinière, assez remarquables!

Sujet: Re: SilverHawks 2024-04-19, 07:15

Le 30 août 2023, l'internaute Brad Gallaway a publié un excellent article dans la rubrique Cartoon Time du site gamecritics.com: https://gamecritics.com/brad-gallaway/cartoon-time-silverhawks-37-years-later/ Sa sélection des meilleurs épisodes est très pertinente, même si, à titre personnel, j'aurais bien subtiliser le dernier épisode titré Air Show avec un épisode qui compte parmi les premiers comme Darkbird.
Dans tous les cas, cet article de qualité mérite pleinement d'être traduit sur notre forum:

CARTOON TIME: SilverHawks, 37 ans après

Par Brad Gallaway, le 30 août 2023.

SilverHawks est un cas un peu étrange.
Si vous avez grandi dans les années 80 (ou si vous êtes un amateur de rétro ayant tardivement découvert les dessins animés de cette époque), vous connaissez peut-être cette production de Rankin-Bass.
Si vous ne l'avez pas vue, SilverHawks raconte l'histoire d'un groupe de policiers cyborgs, envoyés de la Terre vers la galaxie lointaine de Limbo et qui occupent la base flottante dans l’espace appelée Hawk Haven. Leur but ? Mettre en échec Mon*Star et tous les malfrats qui l’entourent afin d'assurer la sécurité des citoyens de Limbo.
Je suis suffisamment âgé pour me souvenir de cette série à l'époque où elle a été diffusée - j'essayais de la regarder à la télévision chaque fois que je le pouvais, et c'était comme si je touchais le jackpot lorsque je me retrouvais enfin devant la télévision le bon jour et à la bonne heure. Leurs designs étaient tellement cool. Ces personnages étaient faits de métal brillant, mais ils avaient tous des éléments organiques, et les masques et les ailes qui s'ouvraient étaient incroyables. Même aujourd'hui, je trouve que l'esthétique est incroyablement pertinente.
Et les méchants ? Ils étaient tout aussi géniaux !
Cependant, même si j'en garde de bons souvenirs, cette série est loin d'être aussi reconnue ou vénérée que Transformers, Musclor et les Maîtres de l’Univers ou même sa série sœur, également de Rankin-Bass, Les Cosmocats (Les deux séries se déroulent dans le même univers).

Peut-être qu'elle n'a pas bénéficié d’une distribution suffisamment étendue, peut-être qu'elle a été diffusée dans un mauvais créneau horaire, ou peut-être que les causes sont multiples, mais même si je ne dirais pas jusqu’à dire que la série animée des SilverHawks est « obscure », ce titre n'est généralement pas cité lorsque vous demandez à un enfant des années 80 quelles sont ses séries préférées. (Cela dit, cette série est loin d'être aussi méconnue que TigerSharks, qui se déroule également dans le même univers que les Cosmocats et les SilverHawks).
Ironiquement, j'ai commencé à regarder cette série immédiatement après avoir terminé mon premier visionnage de He-Man, le Héros du Futur, et le timing m'a donné une occasion intéressante de comparer et d'opposer les deux séries. Ce sont deux séries de science-fiction qui ont été diffusées à peu près à la même époque - 1986 pour les SilverHawks et 1990 pour He-Man, le Héros du Futur.
Elles partagent ostensiblement de nombreux éléments communs, comme le fait de se dérouler énormément dans l'espace, et à ce titre, d'incorporer fréquemment des vaisseaux spatiaux et des combats spatiaux, de posséder chacune des groupes de personnages bons et mauvais, d'avoir toutes deux duré 65 épisodes, et plus encore. Cependant, elles me semblent très différentes, et maintenant que j'ai visionné l’intégralité des deux séries, j'ai l'impression que He-Man, le Héros du Futur est la série la plus ancienne des deux, la plus démodée - alors qu'en fait c'est la plus récente.

Bien que je pense que SilverHawks possède l'avantage en terme de qualité de l'animation (d’une façon générale), ce n'est pas seulement cette apparence qui la rend plus moderne - c'est l'écriture et la construction du monde.
L'un des aspects que je souligne dans SilverHawks est que les auteurs consacrent beaucoup de temps à développer le lore de la galaxie de Limbo - en plus d'étoffer de nombreux personnages. Bien sûr, il ne s'agit pas ici de Guerre et Paix, mais ils font un travail remarquable (enfin, en quelque sorte...) pour un dessin animé de cette époque, surtout par rapport à nombre de ses contemporains.
Les personnages, les lieux et les décors de la série sont itératifs, et il devient aussi aisé de les mémoriser que les personnages principaux. L'un des méchants a volé quelque chose de précieux ? Vous pouvez être sûr qu'il ira sur l’astéroïde Fence et tentera de le vendre. Vous voulez en savoir plus sur les escrocs locaux ? Écoutez les conversations au Sini*Star Diner. Vous êtes bloqué près de la frontière de l'année-lumière et vous avez besoin d'être raccompagné chez vous ? Seymour et Zeek sont là pour vous aider. Je ne sais pas grand-chose du processus de développement des SilverHawks, mais j'ai l'impression qu'il y avait une bible de la série quelque part, ou au moins quelqu'un que l'on pourrait considérer comme un "showrunner" moderne qui dirigeait les choses.
Bien sûr, comme beaucoup de programmes de l'époque, plusieurs scénaristes ont été engagés pour produire des scripts et il est clair qu'ils n'étaient pas toujours en étroite communication les uns avec les autres, mais la série fait preuve d’une cohérence supérieure à la moyenne, surtout qu'il s'agit d'un programme découpé en épisodes pour la plupart indépendants, et qui développe pas un fil rouge comme on pourrait l'attendre de beaucoup de dessins animés plus actuels tels que Steven Universe ou Amphibia.

Un autre élément remarquable est la façon dont chaque épisode se termine. Alors que de nombreux dessins animés des années 80 se concluent par une morale ou une leçon de vie afin de ne pas se cantonner à leur fonction de publicités pour des gammes de jouets (voir Musclor et les Maîtres de l’Univers, G.I. Joe, Bravestarr et bien d'autres), SilverHawks prend une direction légèrement différente en proposant de brèves leçons sur l'espace, basées sur des faits réels. Sous la forme de quiz destinés à améliorer les connaissances du Copper Kidd, tout en lui apprenant à piloter le vaisseau de l'équipe, les enfants de l'époque apprenaient de vraies informations sur la gravité, les orbites, les planètes, les comètes, les astéroïdes et une foule d'autres choses qu'ils pouvaient restituer dans la cour de récréation. C'est une idée géniale qui (pour autant que je sache) n'a été copiée par aucune autre série des années 80.

Mais tout n'est pas si rose. Bien que j’aie apprécié cette série durant mon enfance et que je l'aie encore largement appréciée lors de ma relecture en tant qu'adulte, j'ai commencé à remarquer des aspects qui ne m'avaient pas frappé auparavant, maintenant que j'ai quelques décennies derrière moi.
Par exemple, il ne m'était jamais venu à l'esprit, à l'âge de dix ans, que les SilverHawks étaient en fait des policiers de l'espace, que cette série animée incarnait une forme de propagande et que, pour ne rien arranger, les 'Hawks n'étaient pas un groupe diversifié.
Lorsque la série a été lancée, nous avons eu un commandant blanc, un chef d'équipe blanc, un pilote blanc, un ingénieur blanc, une ingénieure blanche et... un extraterrestre ! C'est vrai, il n'y avait qu'une seule femme dans le groupe, et ils n'ont même pas réussi à intégrer un seul personnage de couleur ! C'est un choix assez flagrant, surtout si l'on considère que l'extraterrestre (le Copper Kidd, de la planète des Mimes) n'est pas vraiment "différent", si ce n'est qu'il ne peut pas parler - donc le seul membre non blanc est également muet ! Ça ne donne pas une bonne image.
Ensuite, lorsqu’un personnage de couleur est enfin intégré, non seulement il s'appelle Hotwing (un nom de code plutôt suspect puisqu'aucun de ses pouvoirs n'a de rapport avec le feu), mais dans les deux premiers épisodes dans lesquels il apparaît, c'est presque comme s’il n’appartenait pas au même dessin animé que les autres personnages. Ils interagissent à peine, et ce n'est qu'à sa troisième apparition qu'il commence à se sentir un tant soit peu membre de l'équipe. Lorsque la série s'achève à l'épisode 65, il n'a jamais eu sa place et n'a jamais été plus qu'un clin d'œil superficiel et timide à la diversité. Et pour ne rien arranger ? L'équipe s'enrichit de trois autres membres avant la fin de la série, tous des hommes blancs.
Un autre problème, bien que beaucoup moins important, apparaît dans l'épisode The Return of Tallyhawk (Le retour de Tallyhawk).
Tallyhawk, un faucon cyborg qui sert de mascotte à l'équipe, est souvent le membre le plus efficace et le plus redoutable des SilverHawks. Cependant, il n'est pas un animal libre - il est contrôlé et reçoit des ordres du dispositif de poignet que porte le chef de l'équipe, Quicksilver.
Dans l'épisode The Return of Tallyhawk, le gang de Brim*Star vole l'appareil de contrôle et il suffit d'appuyer sur quelques boutons pour que la fureur de Tallyhawk se déchaîne sur nos héros, réduisant presque toute l'équipe en miettes. Cela suggère que Tallyhawk n'est pas un animal amical qui reçoit des demandes ou des informations de l'appareil au poignet, mais qu'il est entièrement contrôlé par lui. En creusant un peu plus, on peut conclure qu'il s'agit d'un animal captif qui ne s'est manifestement pas porté volontaire pour le programme cyborg et qui est maintenant manipulé comme un pion. Certes, ce n'est pas aussi évident ou aussi flagrant que la façon dont Hotwing est traité, mais cela transpire la cruauté envers les animaux.
Alors oui, ce genre de choses est problématique.
Et comme je l'ai dit, je n'ai rien remarqué de tout cela quand j'avais dix ans, mais en y repensant en 2023, c'est définitivement embarrassant et plus qu'un peu inconfortable, et j'aimerais qu'il y ait un remake de la série où nous pourrions corriger ces problèmes. Cependant, bien que je reconnaisse pleinement que tout ici n'est pas à la hauteur des normes modernes et que je ne cherche pas d'excuses à cela, il y a encore beaucoup de choses à aimer dans ce dessin animé lorsque les mauvais côtés sont reconnus.

Mais il y a une chose incontestablement géniale dans les SilverHawks... Peut-être la chose la plus géniale ?
Il possède - de loin - l'une des meilleurs génériques de tous les dessins animés des années 80. Des guitares entraînantes, une animation soignée et un rythme endiablé qui vous met dans tous vos états avant le début du spectacle. Ça déchire !

Impressions autour des personnages : Les SilverHawks

À ce propos, je ne suis pas sûr de pouvoir exprimer avec exactitude ce qui m'a rendu accro aux SilverHawks, mais si je ne devais retenir qu’une chose, ce serait probablement ce générique. Exprimé ainsi, c’est peut-être idiot, mais cette superbe introduction dégage beaucoup d'énergie. Elle capture une tonalité et une ambiance qui nécessiteraient des heures pour être transmises autrement, et lorsqu'un tel générique à l’impact visuel aussi remarquable est soutenu par un son aussi puissant... eh bien, c'est la moitié de la bataille qui est gagnée. A ce moment-là, en présence de l’un des plus grands génériques de dessin animé des années 80, j'étais déjà embarqué. L'esthétique est également très importante pour moi, et Rankin-Bass l'a absolument réussie ici. Ces corps de cyborg étincelants qui se découpent sur le noir spatial sont vraiment saisissants, et plus encore lorsque l'équipe passe aux choses sérieuses en abaissant ses visières et en déployant ses ailes tout en volant dans le vide. Tout cela respire l'élégance et la vitesse, et je suis sûr qu'une grande partie de l'attrait de cette équipe métallique et étincelante est due au fait qu'elle aurait pu être extraite de la couverture du magazine Heavy Metal ou du portfolio d'Hajime Sorayama. Ils ont tous l'air tellement cool.

Le commandant Stargazer

Comme nous l'avons déjà mentionné, le commandant Stargazer (Burt, pour les intimes) remplit le rôle du chef de poste de police bourru, et il est essentiellement analogue au chef de n'importe quel commissariat dans une série policière ordinaire. Bien qu'il soit généralement bourru et grognon, il s'agit plutôt d’un caractère superficiel - il est en fin de compte sympathique et fait preuve d'un certain sens de l'humour de temps à autre. Il n'est pas non plus un simple employé de bureau, puisqu'il se rend sur le terrain lorsque les circonstances l’exigent, et il maintient l'équipe sur le qui-vive en étant attentif à tous les dangers qui peuvent survenir. Son expérience et les conseils qu'il prodigue aux 'Hawks constituent un aspect essentiel de la série.

Quicksilver

Le leader standard, honnête et bon. Il correspond parfaitement à l'archétype ! Il n'y a pas grand-chose à dire sur lui, si ce n'est que si l'on essayait d'élaborer une version du leader idéal, il en serait probablement assez proche. Il est digne de confiance, courageux, mais aussi extrêmement idéaliste et éthique, ce qui est démontré à plusieurs reprises au cours de la série. Il croit fermement aux procédures et à la justice, et fera tout ce qui est en son pouvoir pour faire respecter la loi, peu importe qui est dans le besoin.

Bluegrass

Le pilote de l'équipe, Bluegrass, est un chic type qui fait entrer les 'Hawks en action, les sauve lorsqu'ils ont besoin d'être secourus, tout ça en gardant le sourire. Mais il est aussi un peu une énigme car il n'a pas de masque facial, d'ailes, d'épaules équipées de rayons laser ou de serres rétractables comme les autres. L'explication n'est jamais donnée, mais je pense que quelques suppositions peuvent être émises. Le commandant Stargazer est un modèle beaucoup plus ancien que l'équipe de base (au moins 300 ans de plus !) et il ne possède pas non plus de tels accessoires. Il est donc possible que Bluegrass soit également un modèle plus ancien, mais néanmoins pas aussi vieux que Stargazer. Il est également possible que son rôle principal étant de piloter le vaisseau Mirage, il ne soit pas équipé du matériel supplémentaire dont un combattant de première ligne aurait besoin. Mais ce ne sont que des suppositions et, quelle que soit la raison pour laquelle il n'a pas certains gadgets, c'est un gars sympa sur lequel on peut compter en cas de besoin. Il est également intéressant de voir l'équipe veiller sur lui dans une situation difficile.

Steelheart

La moitié féminine des "Steel Twins" est courageuse et fonceuse, mais elle est aussi... assez générique ! Elle est intelligente, digne de confiance, c'est une ingénieure brillante, elle est très forte mais c’est aussi un « bon » personnage standardisé car, à part cela, il n'y a pas grand-chose qui la définisse, si ce n'est qu'elle semble aimer le sport (en particulier le football américain) autant que son frère, ce qui est une qualité inhabituelle pour l'époque.

Steelwill

L'autre moitié des "Steel Twins". Will est un homme massif toujours de bonne humeur, aussi fort que sa sœur, ingénieur pareillement, et tous deux partagent un lien mental qui les sauve plusieurs fois au cours de la série. C'est un passionné de football américain, qui utilise souvent le jargon sportif pour faire passer ses idées, et il lui arrive d’ailleurs souvent de communiquer un plan d'action à Steelheart comme s’il s’agissait de la stratégie d’un match. Il est tellement fan de football américain que son masque de combat ressemble à un casque de football. Il se distingue finalement assez peu de sa sœur, principalement à grâce à sa manière de parler et à son amour évident pour le jeu.

Copper Kidd

Kidd m'a toujours dérouté. C'est un extraterrestre et on dit qu'il est muet, mais il communique tantôt en sifflant, tantôt en parlant avec un vocodeur. L’on apprend qu'il vient de la planète des Mimes, mais cette planète n’apparaît pas au cours de la série, et personne ne s’exprime sur cette signification. Il est accepté comme un membre à part entière de l'équipe, ce qui est très bien, mais pourquoi introduire un "extraterrestre" qui est fonctionnellement identique à un être humain (à l'exception de la parole normale) alors qu’il faut attendre le vingt-et-unième épisode pour voir apparaître une seule personne de couleur à défaut d’une seconde femme ?
Les seules vraies différenciations avec le Kidd sont que son armure est de couleur cuivre et qu'elle comporte des pièces qui se détachent. Sur chaque hanche, il possède des disques, mais leur fonction n'est jamais complètement définie. Parfois, ils agissent comme des boomerangs et parfois ils ont une composante énergétique, mais dans l'ensemble, ils s’apparentent à des laissez-passer pour sortir de prison, c’est-à-dire qu’ils sont capables de répondre aux besoins des scénaristes le moment voulu. Honnêtement, Copper Kidd renvoie une impression d’occasion manquée à plusieurs niveaux.

Hotwing

Il est difficile de se prononcer sur Hotwing sans ressentir de la colère contre toute la série pour l'avoir si mal traité, alors soulignons d’abord les points positifs. Sa conception visuelle est géniale. L'armure cuivrée et brillante est superbe, et c'est le seul 'Hawk à avoir des motifs détaillés en forme de flamme sur son costume. C'est aussi le seul humain de couleur de l'équipe, donc... oui, la diversité ! Pour le reste, ce n'est... pas terrible. En ce qui concerne ses pouvoirs, il est surprenant de constater qu'il utilise la magie, et non la chaleur ou le feu, ce qui pourrait justifier son nom. Je suppose que c'est toujours mieux que l'électricité, que beaucoup de héros noirs finissent par obtenir car elle n'est pas aussi puissante que les capacités obtenues habituellement par les héros blancs, mais comme les disques de Kidd, sa magie n'a jamais été complètement définie ou verrouillée. Et franchement, la magie n'est pas en phase avec le reste de la série puisque l’animé SilverHawks, c'est de la science-fiction et de la technologie, sans aucune présence ou suggestion de magie nulle part. Tout comme Hotwing lui-même, la magie semble avoir été introduite à la dernière minute. Étant donné que la magie peut théoriquement permettre n'importe quoi, Hotwing pourrait prétendre à être le membre le plus fort de l'équipe, mais il y recourt rarement de manière significative, la plupart du temps il use de son pouvoir pour déverrouiller une porte ou quelque chose de simple... Il ne fait jamais entrer Mon*Star dans une cellule de prison pour retourner une situation. Hotwing mérite beaucoup, beaucoup mieux que le traitement dont il a bénéficié, parce que dans l'état actuel des choses, il est essentiellement le révélateur des défauts et des préjugés des créateurs de la série.

Flashback

Comme Copper Kidd, Flashback est une autre semi-anomalie de l'équipe qui n'est pas expliquée. Son armure est verte et il porte un masque permanent qui semble ne pouvoir être ni enlevé ni rétracté. Non seulement son visage reste caché, mais ses yeux sont très différents de ceux des autres. Ils ne semblent même humains - ils sont trop grands et ils ne sont pas disposés au bon emplacement sur sa tête, ce qui amène à se demander s'il s'agit de prothèses ou si Flashback a été génétiquement modifié d'une manière ou d'une autre ? Ou peut-être, comme Copper Kidd, s'agit-il d'un représentant extraterrestre et nullement d'un être humain ? Ses pieds ont également une forme différente de celle du reste des 'Hawks et les griffes de ses pieds ne se rétractent jamais, ce qui renforce l'hypothèse d'une origine extraterrestre... mais nous ne le saurons jamais. Outre ses différences physiques, il a la capacité de voyager dans le temps (généralement pour une minute ou deux), mais lors de sa première apparition, il remonte très, très loin dans le temps. Ainsi, à l'instar des disques du Kidd, les scénaristes ne fixent pas ses pouvoirs et se laissent une grande marge de manœuvre.

Condor

Je trouve Condor très intéressant. C'est un autre 'Hawk de la vieille école, moins avancé technologiquement que l'équipe principale. Il tutoie également Stargazer, ce qui laisse penser qu'ils sont amis et contemporains. Il est râblé et un peu dépassé par les événements - un type qui n'a pas froid aux yeux. Son casque semble plus ancien que ceux des autres, et ses capacités de voler ne proviennent pas d'ailes déployées, mais d'un jetpack propulsé par un réacteur. Là encore, il s'agit d'une technologie ancienne comparée à celle des nouveaux membres de l'équipe. D'un autre côté, il semble capable de voler pleinement, et pas seulement de planer comme la plupart des membres de l'équipe actuelle. J'ai l'impression qu'il a beaucoup d'histoires intéressantes à raconter, mais il arrive si tard dans la série que le temps manque pour développer son personnage.

Moonstryker

Il est le dernier SilverHawk à avoir été intégré à l'équipe avant la fin de la série. Il est aussi le plus récent et le plus avancé technologiquement, faisant suite à la génération de 'Hawks avec laquelle la série a débuté. Il a une apparence un peu plus "naturelle", car les parties blindées de sa tête sont moulées pour ressembler à des cheveux blonds. C'est une symétrie intéressante que le plus ancien membre actif de l'équipe (Condor) et le plus récent (Moonstryker) soient tous deux capables de voler, alors que le reste de l'équipe ne peut pas du tout manœuvrer dans les airs (Stargazer et Bluegrass) ou ne peut que planer (tous les autres). Mis à part ses différences technologiques, il est juste un peu optimiste et guilleret... un nouveau venu classique, qui est aussi apparemment un tireur d'élite avec ses lasers intégrés dans les épaules. Une meilleure technologie de ciblage intégrée, peut-être ?

Impressions autour des personnages : The Mob, le gang de Brim*Star

Quoi dire ? J'adore ce gang de malfrats ! Parmi toutes les équipes de méchants des années 80, Les hommes de Mon*Star sont très, très près d'être au sommet à mes yeux, probablement seulement battus par Skeletor et ses Génies du Mal dans Les Maîtres de l'Univers. Je crois que ce que j'apprécie le plus chez eux, c'est qu'ils sont très diversifiés et qu'ils présentent un large éventail d'archétypes et de designs. Non seulement ils participent tous à l'action, mais la plupart d'entre eux ont des personnalités distinctes et des aspects qui les font sortir du lot - des choses comme le discours confus et le mode d'attaque « gonflable » de Mumbo Jumbo, le martèlement discordant des touches de Melodia, la capacité de Hardware à faire face à n'importe quelle situation grâce à son sac à dos ridiculement grand, et bien sûr, malgré son mauvais caractère, Mon*Star est imposant et redoutable lorsqu'il se lance dans la bataille. Si les méchants étaient des boules de glace, vous obtiendriez ici une gamme complète de 31 parfums de la chaîne Baskin-Robbins, et voir tous ces personnages sillonner la galaxie dans leurs limousines décapotables est une image fantastique.

Mon*Star

Le Maître des Planètes ! Mon*Star est généralement de taille humaine avec une apparence hirsute, mais il est également capable de se transformer en une énorme version blindée de lui-même lorsqu'il est exposé au rayonnement de l'étoile Moon Star, un astre voisin de la base de Brim*Star. Outre sa grande taille et sa résistance physique, il est... un vrai salopard. Son portrait est intéressant parce qu'il n'est gentil avec personne, y compris avec ses hommes. Il ne leur accorde presque jamais de crédit, il ne les paie pas à leur juste valeur et il est prompt à rejeter la faute sur eux et à les accuser d'avoir des insuffisances, même s'ils n'y sont pour rien. C'est un homme généralement pourri qui semble gouverner davantage par la peur que grâce à la loyauté de la plupart des membres de son gang. En gros, c'est une brute qui dirige parce que personne n'est assez fort pour l'abattre.

Yes-Man

Principal larbin de Mon*Star, Yes-Man est un extraterrestre serpentin qui traîne le plus souvent au quartier général et fait tout ce que veut son patron. Son travail principal consiste à actionner la chambre de transformation de Mon*Star, bien qu'il conduise occasionnellement l'une de leurs limousines spatiales lorsque quelqu'un a besoin d'un voiturier. Outre le fait qu'il soit à moitié serpent, sa principale caractéristique est qu'il prononce le mot"oui" littéralement dans toutes ses phrases ou presque. Cela ressemble presque à une compulsion pathologique, mais cette constance fait que lorsqu'il dit "non", c'est assez remarquable.

Hardware

A plusieurs égards, Hardware est l'épine dorsale du gang de Brim*Star. C'est lui qui élabore la plupart des plans, qui fournit la quasi-totalité de la technologie, qui prend souvent les décisions lorsque Mon*Star n'est pas là et qui a toujours un as dans sa manche. Sa conception visuelle est le complément parfait de son personnage puisqu'il porte toujours un énorme sac à dos rempli d'outils, d'armes et de gadgets. Il peut y fourrer son bras et en sortir tout ce qu'il veut, ce qui est très pratique en cas de coup dur. Parmi ses créations les plus notables, le Faucon Noir, double maléfique de Quicksilver arrive en tête, suivi du super Sky-Shadow. Physiquement, Hardware rappelle les monstres utilisés par Rankin-Bass pour leur production du Hobbit en 1977, un film que j'ai trouvé incroyablement effrayant et grotesque lorsque j'étais enfant. Hardware n'est pas aussi effrayant que cela, mais je me souviens qu'au premier visionnage des SilverHawks avoir eu une rémininescence de l'un des monstres qui tourmentaient Bilbo.

Melodia

Cette femme qui manie le keytar à tout bout de champ s'apparente d'abord à un personnage secondaire, mais elle se révèle rapidement de premier plan par son excentricité. Elle fait souvent équipe avec Poker-Face, qui est lui aussi mécontent de la façon dont Mon*Star gère les choses, et elle n'hésite pas à mettre au point un plan dans son dos. Cependant, ce que je trouve à la fois charmant et hilarant chez elle, c'est que je ne crois pas qu'elle sache vraiment jouer de son instrument de musique. Bien que le keytar dégage des vagues d'énergie musicale similaire à la guitare Bluegrass, chaque fois que Melodia s'attaque à quelqu'un, elle ne fait que marteler les touches de l'instrument et le son émis est toujours incroyablement discordant. J'aimerais bien demander aux scénaristes s'ils se sont mis d'accord en coulisses sur le fait que Melodia n'a aucune compétence musicale.

Windhammer

Ce type est un autre membre de du gang de Brim*Star à posséder une forte influence visuelle du Hobbit. Pour un dessin animé de science-fiction, ses vêtements en tissu, ses cheveux flottants et son diapason géant semblent décalés, mais restent tout à fait impactants. Windhammer utilise ce diapason pour invoquer toutes sortes de tempêtes cosmiques – d'électricité, de glace, météoritique, etc. Le voir debout sur un astéroïde dans l'espace, les cheveux en bataille et les tempêtes autour de lui, c'est la couverture parfaite d'un album de heavy metal. On pourrait penser qu'il n'incarne que le chaos et la destruction, mais lorsqu'il s'exprime, il se révèle être l'un des membres les plus intelligents et les plus pondérés de l'équipe de Mon*Star.

Mo-Lec-U-Lar

Cet être discret est en quelque sorte le membre le plus précieux de tout le gang de Brim*Star, et facilement le plus polyvalent. Ses pouvoirs multimorphes sont redoutables pour accomplir des missions d'espionnage - il revêt souvent toute sorte d'apprence pour se faufiler dans la base de Hawk Haven et surveiller sans se faire repérer, et lorsqu'il est en fuite, il peut se transformer en n'importe quoi pour se cacher. Ce qui est vraiment intéressant, c'est que non seulement il ressemble à ce qu'il devient, mais il acquiert les propriétés de ce qu'il devient. Par exemple, dans le dernier épisode, il prend la forme de Steelwill et possède toute sa super force. Il se transforme également en Mirage, le vaisseau spatial des Hawks, et devient un vaisseau spatial fonctionnel. C'est un pouvoir incroyable qui lui permet d'avoir une longueur d'avance sur les SilverHawks à plusieurs reprises au cours de la série. Non seulement il possède de tels pouvoirs, mais il est aussi courageux et désireux de les utiliser, ce qui fait de lui une véritable menace.

Buzz-Saw

Buzz-Saw est un énorme robot qui possède plusieurs scies circulaires sur son corps. Son statut réel n'est pas très clair. Dans l'un des premiers épisodes, il est complètement détruit - ce qui donne à penser qu'il s'agit d'un androïde jetable, mais cela ne se reproduit pas, et plus tard, il est traité comme un membre à part entière du gang. Il semble que les scénaristes n'avaient pas pleinement décidé de son traitement si tôt dans la série, ou peut-être n'étaient-ils pas sûrs du niveau de violence qu'ils voulaient atteindre. Il était courant dans les dessins animés de l'époque de réserver un niveau de violence plus élevé aux robots, car c'était acceptable de "tuer" quelque chose qui n'était pas un être vivant, mais il semblerait que les scénaristes aient opéré un revirement à propos de Buzz-Saw. Il est intéressant de relever qu'il doit tirer sur les cordes situées sur sa poitrine pour projeter ses disqueuses, un peu comme s'il démarrait une tronçonneuse. C'est un choix de conception hilarant et inattendu. Malgré tout, il n'est qu'une force brute qui ne fait pas preuve de beaucoup d'intelligence ou de subtilité. Le gang de Brim*Star se contente de le mener au combat et il accomplit alors ce qu'il a à faire.

Poker-Face

Ce robot (androïde ?), parmi mes préféré du gang, est vraiment élégant et intelligent. Il est clairement l'un des membres à l'epsrit le plus vif, et il exprime ses pensées et ses sentiments à travers des yeux qui fonctionnent comme des roues de machines à sous pouvant afficher toutes sortes de symboles différents - c'est un peu comme une première version de l'emoji qui apparaît, ce qui est très astucieux. Il s'occupe principalement du Starship Casino pour générer de l'argent pour les opérations de Mon*Star, bien qu'il soit, comme Melodia, prompt à se retourner contre le patron si l'occasion se présente - non pas parce qu'il n'est pas loyal, mais parce que Mon*Star le traite si mal (ainsi que tous les autres).

Mumbo Jumbo

Mumbo Jumbo est une énorme créature ressemblant à un taureau, peut-être un être synthétique, qui ressemble beaucoup à Buzz-Saw en ce sens qu'il n'est pas particulièrement intelligent ou habile - il se contente de mettre sa force brute au service du gang de Brim*Star. Au départ, il n'est qu'un minotaure assez élancé, mais lorsqu'il est prêt à se battre, il s'ébroue et son corps devient trois ou quatre fois plus grand qu'avant, ce qui lui permet de courir à quatre pattes comme un vrai taureau. Son design semble être un clin d'œil au taureau rouge d'une autre production de Rankin-Bass, The Last Unicorn (1982). Mumbo Jumbo n'est pas très présent dans la série, mais lorsqu'il apparaît, c'est généralement drôle parce qu'il parle en grognements, grognements et meuhs inintelligibles, mais tous les membres du gang peuvent apparemment le comprendre raisonnablement. C'est un gag simple, mais efficace.

Stop-Heure

Stop-Heure est un autre type, qui comme Mo-Lec-U-Lar, est très puissant mais néanmoins sous-estimé. Cependant, il n'apparaît que dans un petit nombre d'épisodes et ne revient pas. Peut-être parce que les scénaristes ont réalisé qu'il était trop fort ? Il est capable de figer le temps pendant une Limbo minute. La durée exacte n'est jamais précisée, mais elle est supérieure à 60 secondes. Ainsi, chaque fois qu'il veut voler de l'argent ou qu'il a besoin de s'enfuir, il active son pouvoir et tout ce qui se trouve dans son environnement se fige. Il a ainsi tout le temps de s'échapper ou de jouer un tour aux "Hawks". Utilisé correctement, je pense que ce pouvoir le rendrait inarrêtable. Le seul inconvénient est que le pouvoir temporel de Flashback semble supplanter le sien.

Zero, le voleur de mémoire

Au sein de la mafia de Limbo, Zero fait très peu d'apparitions, à l'instar du robot boxeur Gracieux. L'on ne sait même pas s'il est un membre officiel du gang de Brim*Star ou un simple “pigiste” qui se pointe de temps en temps. Il porte sur sa poitrine des cassettes informatiques à l'ancienne, qu'il utilise pour drainer le savoir et la mémoire de ses victimes - c'est assez utile pour comprendre des codes d'accès ou faire fonctionner des machines compliquées. Honnêtement, je suis assez surpris qu'il disparaisse complètement de la série après seulement deux ou trois apparitions. Peut-être que son pouvoir était jugé trop cérébral pour un dessin animé des années 80 ?

Gracieux, le robot boxeur

Gracieux est un robot boxeur momifié ramené à la vie par Poker-Face. Il a précédemment été arrêté par le Commandant Stargazer. Gracieux est le champion poids lourd de la galaxie de Limbo. Poker-Face utilise une télécommande pour diriger Gracieux. Au Starship Casino, Smiley bat facilement Mumbo Jumbo et Buzz-Saw sur le ring sous le ragrd de Mon*Star, mais plus tard, confronté aux jumeaux SilverHawks, il ne parvient pas à les vaincre. Enfermé sur la planète pénale, il fait son retour à l'occasion d'un match manigancé par Windhammer et qui l'oppose au Chasseur de prime.

Principaux personnages secondaires

Seymour et Zeek le bec

J'aime beaucoup Seymour le chauffeur de taxi, et je pense honnêtement qu'il cimente l'équipe des SilverHawks en tant qu'exemple le plus notable et le plus réucrrent d'une "vie normale" existant en dehors de la bataille manichéenne entre les bons et les méchants, entre les "Hawks" et le gang de Brim*Star. C'est un homme ordinaire qui fait des allers-retours dans son taxi spatial tout en essayant de garder la tête froide, bien qu'il soit heureux de gagner de l'argent auprès des uns comme des autres. Il est souvent montré en train de véhiculer à peu près n'importe qui, et il se révèle un élément clé dans plusieurs épisodes. Il est tantôt coursier, tantôt cheval de Troie, tantôt simple comic relief. Seymour est le prisme à travers lequel nous voyons que le conflit qui opposent ces “flics” et ces “voleurs” (un leitmotiv de nombre de dessins animés des années 80) n'est qu'une composante de la galaxie de Limbo, ce qui renforce le sentiment de cohésion et d'appartenance à quelque chose qui englobe différents horizons, et qui ne résume donc pas à seulement 22 minutes d'affrontements à coup de lasers contre des méchants.
Zeek le bec, un volatile de l'espace, sort de nulle part et devient le compagnon de route de Seymour. En version originale, il parle avec une sorte d'accent slave de l'espace ( ???) et se montre généralement exigeant et irritable. Honnêtement, je ne sais pas pourquoi il a été ajouté à la série ? Je ne peux que supposer que c'est pour donner à Seymour quelqu'un à qui parler, mais le chauffeur de taxi n'a jamais eu de problème à discuter avec quiconque se trouvait à l'arrière de son véhicule. Pour être tout à fait franc, je ne pense pas qu'il apporte grand-chose.

Space Bandit, Rhino et Cyclope

Ces trois voyous traînent généralement au Sini*Star Diner. A leur première apparition, ils sont assimilables à des seconds couteaux dans un décor de "cantina" sorti de La Guerre des Etoiles, mais ils finissent par revêtir des rôles un peu plus importants. Ils ne sont pas aussi centraux que Seymour, mais ils interviennent dans un certain nombre d'épisodes et, comme notre chauffeur de taxi préféré, ils sont le plus souvent utilisés pour démontrer qu'il se passe d'autres choses dans la galaxie. Parfois, ils montent leurs propres braquages et causent des problèmes aléatoires, ou parfois ils se disputent avec le gang de Brim*Star à propos d'un territoire ou d'un butin. Ce sont des losers à la petite semaine qui se contentent de voler des sacs à main et d'agir comme des voyous, mais comme Seymour, leur présence répétée ajoute une vraisemblance qui fait défaut aux autres dessins animés de l'époque. Mon*Star et ses hommes ne sont pas les seuls bandits de Limbo, et ces loubard illustrent bien l'aspect le plus insécuritaire de la galaxie.

La galaxie de Limbo et ses localisations

Comme je l'ai dit précédemment, l'une des facettes les plus plaisantes du dessin animé SilverHawks est la galaxie de Limbo elle-même. Les lieux récurrents, les personnages secondaires et le sentiment qu'il se passe des choses qui n'ont rien à voir avec les Hawks ou avec le gang de Brim*Star. Bien sûr, ils sont généralement au centre de chaque épisode, mais le travail supplémentaire effectué pour étoffer et établir ce monde est vraiment payant.
Je suis également fasciné par la version idiosyncrasique de l'espace qu'ils ont créé. La série n'entre jamais dans les détails concernant les systèmes de survie, les radiations, la perte d'atmosphère dans les vaisseaux endommagés ou quoi que ce soit d'autre. Rankin-Bass joue avec l'espace (ils ont fait la même chose dans les Cosmocats), mais d'une manière qui, à mon avis, fonctionne vraiment.
Un choix évident est que, malgré le fait d'être au milieu d'une galaxie, n'importe qui - y compris le taxi de Seymour ! - peut se déplacer d'un endroit à l'autre aussi rapidement qu'il le souhaite. C'est un raccourci plutôt pratique, étant donné que les distances réelles doivent être de l'ordre de l'année-lumière et que la série serait très ennuyeuse si nous passions 19 épisodes à voyager du point A au point B. Mais le "voyage rapide" n'est pas grand-chose comparé à certaines des autres règles personnalisées qu'ils ont créées.
Par exemple, dans l'espace, il y a toujours une sensation de "descente", quoi qu'il arrive, ce qui signifie que si quelqu'un tombe d'un véhicule, il commencera immédiatement à tomber "vers le bas", vers le fond de l'univers, au lieu de simplement flotter sur place comme dans un environnement parabolique. Je suppose que c'est pour favoriser des scénarii plus excitants pour les enfants qui regardent les épisodes. Il est facile pour n'importe qui, jeune ou vieux, de comprendre ce qu'est la chute, mais les choses semblent nettement moins effrayantes lorsqu'un héros plane calmement après qu'un méchant a fait exploser son vaisseau.
Il est également intéressant de noter que personne n'a jamais besoin de mettre un casque ou une combinaison spatiale pour se déplacer en toute sécurité dans le vide. En fait, il ne semble pas nécessaire pour les 'Hawks d'utiliser leurs masques de protection lorsqu'ils passent d'une planète à l'autre, les personnages ouvrent fréquemment leur cockpit en cours de route sans aucun souci, et les véhicules du gang de Brim*Star n'ont même pas de cabines fermées ! Il est extrêmement fréquent de voir Melodia ou Windhammer debout sur le siège arrière d'une limousine, sans aucun équipement de protection, et s'envolant avec (je suppose ?) le vent solaire soufflant dans leurs cheveux.
Après seulement quelques instants de visionnage, il est clair que les manigances qui se déroulent dans la galaxie de Limbo sont complètement déconnectées de la réalité de l'espace, mais une fois que l'on passe outre et que l'on accepte ce monde pour ce qu'il est - un dessin animé des années 80 au rythme effréné - cette version particulière de l'espace devient tout à fait charmante dans ses efforts pour soutenir des histoires amusantes et stylisées, qui offrent des tonnes de moments sympas et d'action excitante.

Le soleil artificiel

Un élément de conception absolument fascinant qui donne beaucoup de saveur à Limbo. Apparemment, la galaxie n'a pas de source d'éclairage, et un soleil artificiel a été construit à la place. Ressemblant à une grande antenne radar spatiale, il est présent dans de nombreux épisodes, soit comme arme, soit comme objet de rançon. Il est dirigé par le professeur Kilowatt, un scientifique excentrique avec une ampoule à la place de la tête.

Automata

Un peu comme le monde Cybertron de Transformers, cette planète a perdu d'énormes parcelles, et des sections entières ont été remplacées par du métal et des machines. Constituant essentiellement une grande usine, Automata est dirigée par une intelligence artificielle unique nommée Monotone, et elle est souvent source d'exploitation pour les hommes de Mon*Star.

Bedlama

Bedlama est la planète principale de Limbo, l'équivalent de la Terre dans la Voie Lactée. Elle n'apparaît pas dans beaucoup d'épisodes, mais nous ressentons que c'est l'endroit où vivent la plupart des résidents de la galaxie de Limbo, et les "Hawks" s'y rendent parfois pour se détendre.

Brim*Star

Le quartier général du gang de Mon*Star. Sur cet astre rouge, grondant et en fusion, un château surmonté d'une flèche énorme été bati. Il sert de base centrale d'opérations. L'étoile Moon Star se trouve juste à côté, et lorsque Mon*Star doit se transformer, les planètes s'alignent (grâce aux commandes actionnées par Yes-Man) et l'énergie afflue dans la chambre de transformation.

Dolar – La planète bancaire

Il s'agit d'un immense monde " bancaire " qui ne semble peuplé que de Lord Cash et de son assistant robot, Securitor (Gotbucksen version originale). Une fois les trois couches de blindage externe franchies, le centre de la planète ressemble à une version encore plus grande du coffre fort de Bathlazar Picsou. On le devine sans mal, la planète bancaire constitue une cible privilégiée !

Fence

Un petit astéroïde sinistre où tous les escrocs se cachent pour échapper à la loi ou pour vendre leur butin volé. C'est aussi là que se situe le Sini*Star Diner.

Hawk Haven

Le quartier général des SilverHawks, constitué sous la forme d'un faucon sur son perchoir et bâti sur un astéroïde. Il est équipé d'un dispositf de communication sur sa face inférieure, qui est piraté dans plusieurs épisodes.

La planète pénale

Un satellite-prison artificiel construit pour accueillir les criminels de Limbo. Comme on peut l'imaginer, elle est beaucoup moins sûre qu'elle ne devrait l'être, qu'il s'agisse de faire évader quelqu'un ou de s'échapper par ses propres moyens.

Le Sini*Star Diner

Il ne s'agit pas vraiment d'un restaurant à proprement parler, mais plutôt d'un saloon interlope dans lequel se retrouvent le gang de Brim*Star et divers petits truands. Construit sur l'astéroïde Fence, c'est un lieu commun pour trouver des informateurs ou se créer des ennuis. Derrière son bar, l'androïde Harry s'emploie à servir les clients.

Le Starship Casino

Le casino tenu par Poker-Face. Il a vaguement la forme d'un dirigeable et est "stationné" dans l'espace au-delà de la limite de l'année-lumière, ce qui signifie qu'il est officiellement hors de la juridiction des SilverHawks.

Mon top 10 des épisodes SilverHawks (dans l'ordre de diffusion)

#27 No More Mr. Nice Guy – écrit par Chris Trengrove

Dans cet épisode, nous assistons à une séquence désormais familière : la transformation de Mon*Star. La nouveauté est que Yes-Man le rejoint dans la chambre et devient hyper-agressif et endurci. Non seulement la nouvelle séquence de transformation est très drôle, mais elle met en lumière Yes-Man, permettant d'offrir davantage de présence à l'écran à ce personnage qui, la plupart du temps, se montre flagorneur avec le “Grand Méchant”, avant d'opérer ici un revirement complet. Nous assistons également à une autre surprise : Mon*Star maintient son emprise sur les individus les plus patibulaires de Limbo en se rendant au Sini*Star Diner sur Fence et en éliminant trois méchants qui ont l'intention de fonder leur propre gang dissident. Cet aperçu de la vie et de l'ambiance qui règne dans Limbo est superbe et ajoute beaucoup de relief à cette galaxie.

#40 Flashback – écrit par Kimberly Morris

Il s'agit non seulement de la première apparition du nouveau SilverHawk, Flashback, mais aussi d'un scénario extrêmement intéressant : il commence dans le futur et annonce que les SilverHawks ont tous été tués au cours d'une mission périlleuse, et que le commandant Stargazer semble désormais être un homme très âgé ! Flashback est un 'Hawk expérimental qui idolâtre l'ancienne équipe et utilise ses pouvoirs pour voyager dans le temps, arrivant juste avant qu'ils ne soient détruits. Il n'a pas le temps de s'expliquer, il doit donc les mettre tous hors d'état de nuire et remplir l'objectif lui-même, sauvant ainsi l'équipe et changeant l'avenir. De quoi donner le tournis à un dessin animé pour enfants !

#43 The Star of Bedlama – écrit par Kimberly Morris

Cet épisode met en scène le remier vol de Copper Kidd aux commandes du Mirage, même si ce n'est pas la séquence la plus mémorable. Plusieurs personnages de moindre accabit sont ici mis en avant, ce qui est appréciable, et le Starship Casino est beaucoup visité. Après que Poker-Face soit tombé sur un diamant volé et qu'il commence à conspirer, l'impression devient grandissante qu'il souffre (lui, et potentiellement d'autres membres du gang) de la domination de Mon*Star, ce qui ajoute de la texture à l'univers. Cet épisode est également très centré sur Bluegrass, car les autres 'Hawks sont partis en mission. Comme il est l'un des seuls 'Hawks à ne pas équipé d'armes intégrées, d'ailes à déployer ou d'autres technologies de combat, il doit rapidement improviser lorsqu'il retrouve pris en étau, ce qui lui offre une occasion de démontrer ses compétences. Plus tard dans l'épisode, Mon*Star se faire tirer dessus en pleine poitrine sans broncher, ce qui illustre se force au combat.

#45 The Bounty Hunter Returns écrit par Steve Perry

Je considère cet épisode comme l'un des meilleurs car c'est le premier ( !!!) dans lequel Hotwing interagit réellement avec le reste de l'équipe au complet – c'est assez embarrassant qu'il ait fallu autant de temps avant qu'il offre l'impression d'évoluer totalement dans la même série que le reste d'entre eux. D'un autre côté, les scénaristes utilisent cette situation gênante à leur avantage. Comme le chasseur de primes ne sait pas qui est Hotwing, il ne le cherche pas quand les Hawks se présentent, ce qui permet à Hotwing d'atteindre son véritable objectif tandis que le reste de l'équipe occupe le bandit. C'est donc Hotwing qui sauve la situation, et il faut l'en féliciter.

#46 – The Chase écrit par Bruce Smith

C'est un épisode brillant qui met en lumière le pouvoir sous-estimé de Mo-Lec-U-Lar, et la séquence d'ouverture est un exemple parfait de la raison pour laquelle il est une force avec laquelle il faut compter - il est infiltré dans la base de Hawk Haven sous l'apparence d'un crayon sur le bureau du Commandant Stargazer ! Une couverture remarquable ! Il vole ensuite la clé du coffre-fort de la planète bancaire. S'ensuit une série d'événements qui montrent toute la polyvalence et la difficulté d'appréhender Mo-Lec-U-Lar. Pendant sa fuite, il se fait passer pour l'ordinateur Monotone sur Automata, puis devient un capitaine de fret qui jette la suspicion sur le professeur Kilowatt, le scientifique responsable du Soleil artificiel. L'épisode opte pour un raccourci un peu facile à la fin parce que les scénaristes avaient alors besoin d'un moyen rapide pour que Steelwill l'attrape - le méchant ne peut pas s'enfuir ! - Mais à l'exception de cette facilité, cet épisode est un vrai régal.

#50 – Gangwar, Part One écrit par William Overgard

J'adore cette histoire parce qu'elle met l'accent sur les tourments internes du gang de Brim*Star. Melodia et Poker-Face en ont assez de ne jamais recevoir une juste rétribution, alors ils décident de voler Mon*Star et de se venger grâce à un plan astucieux. Bien sûr, les choses tournent mal et nous assistons alors à une vision claire de l'éthique de Quicksilver. Lorsque le duo appelle à l'aide, Stargazer veut laisser leur appel sans réponse pour que Mon*Star puisse les éliminer, mais les choses se tendent à Hawk Haven lorsque Quicksilver déclare que tout le monde a droit à la protection de la loi, même les escrocs. Il est rare qu'un dessin animé de cette époque développe autant les luttes intestines entre méchants, en plus de soulever un véritable dilemme moral chez les gentils. C'est assez fantastique !

#52 – Sneak Attack, Part One écrit par Cy Young

Quicksilver et Hotwing font équipe pour arrêter Mon*Star en s'aspergeant d'un produit chimique d'invisibilité et en infiltrant Brim*Star lorsque le gang est de sortie. Le spray utilisé relève de la blague puisque ses effets durent environ quatre secondes, mais il donne le coup d'envoi à un grand moment. L'essentiel de l'épisode est consacré à la lutte du duo contre un Mon*Star pré-transformé, et à l'utilisation du taxi de Seymour pour le transférer sur la Planète Pénale, ce qui donne lieu à de nombreux rebondissements. L'épisode se termine sur une note étrange puisque Stargazer se contente de remercier Quicksilver pour sa victoire, alors que Hotwing a accompli tout autant d'efforts, et qu'il se tient présent. Sic! Malgré tout, c'est l'un des meilleurs épisodes dans lequel Hotwing apparaît, et il se sent à nouveau comme un membre à part entière de l'équipe.

#55 – The Diamond Stickpin écrit par Peter Lawrence

Nous passons pas mal de temps avec Zeek et Seymour dans cet épisode. Parce qu'ils passent une mauvaise journée et qu'ils sont grincheux l'un envers l'autre, Hardware voit une opportunité et saute sur l'occasion avec un plan - c'est un plan machiavélique qui aurait fait de vrais dégâts chez les SilverHawks si les trois truands qui traînent au Sini*Star Diner n'avaient pas tout gâché. Une bombe camouflée en épingle à nourrice précieuse devient une "patate chaude" en changeant plusieurs fois de mains. La chaîne de possession de la bombe, qui au fur et à mesure qu'elle est volée, est excellente et culmine dans un merveilleux brin d'ironie lorsque elle se retrouve chez Hardware et Mon*Star plutôt que chez les SilverHawks. La tension est amusante et soutenue avec de nombreux moments “Oh mon Dieu” car le télespectateur en sait davantage que les personnages. C'est tordant !

#60 – Stargazer’s Refit écrit par William Overgard

Dans cet épisode, Mon*Star trouve une nouvelle tactique pour éliminer les 'Hawks après de nombreux échecs : éliminer leur chef. Il prépare un plan pour que Mo-Lec-U-Lar fasse fondre Stargazer à l'aide d'une arme spéciale. Le plan échoue, mais le commandant est blessé et doit être réparé. Il est renvoyé sur Terre avec Condor comme garde du corps, et cela devient la tournée des deux vieux grincheux, qui vivent diverses mésaventures en chemin. L'épisode se termine en montrant ce que Stargazer a dans le ventre lorsqu'il se sacrifie volontairement pour empêcher une bombe de tuer des innocents... avant de découvrir que la minuterie de la bombe a été réglée sur le mauvais fuseau horaire. L'intelligence et les rires que nous apportent les manigances de 'Gaze et Condor sont formidables, et l'acte héroïque de Stargazer est courageux et désintéressé.

#65 – Air Show écrit par Peter Lawrence

Il s'agit du dernier épisode de la série, et il semble évident que les scénaristes savaient que le dessin animé ne serait pas reconduit pour une deuxième saison, car il s'agit d'un adieu officieux exceptionnellement bien ficelé - chaque personnage fait une apparition, la plupart d'entre eux dans des poses de type pleine page de bande dessinée pour leur offrir un moment sous les feux de la rampe. Et c'est un épisode essentiellement centré sur l'action du début jusqu'à la fin. Bien qu’il ne se passe rien dans l’histoire qui puisse clore définitivement les choses ou empêcher la série d’aller de l’avant — personne ne « meurt », Hawk Haven n’est pas mis hors service, etc. — c’est vraiment comme si les scénaristes essayaient de mettre le feu à la série et de terminer fort. Ce qu’ils ont accompli!

Épisode bonus – Zeek Power écrit par Matthew Malach

Ce n'est pas l'un des meilleurs épisodes, mais je me devais de le mentionner ici car au début, Seymour et Zeek sont interceptés par une sphère d'énergie magique destinée à revitaliser les pouvoirs de Hotwing en matière d'incantation. Cette séquence d'animation est géniale et elle est vraiment marquante - une palette délavée, des gerbes d'énergie et cette rencontre tout à fait étrange dans l'espace, qui n'est pas dénuée d'humour. Cette séquence est l'un des meilleurs moment d'animation de toute la série, et les quelques minutes qu'elle dure mérite pleinement le visionnage, même si vous ne décidez pas à visionner la suite de l'épisode plus standardisée.

Si vous avez lu cet article jusqu'ici, je vous remercie d'avoir pris le temps !

J'ai eu l'idée d'écrire cette rétrospective pour mettre un point final au revisionnage de ce dessin animé qui m'a tant marqué lorsque j'étais enfant - je n'avais en fait jamais vu tous les épisodes, et après que des décennies se soient littéralement écoulées, le redécouvrir pour la première fois à travers une lentille plus âgée et plus expérimentée a été une expérience fascinante.

Si vous n'avez jamais vu la série SilverHawks, j'espère que cet article vous incitera à la découvrir, que ce soit en DVD ou sur l'un des différents services de streaming. Si vous l'avez déjà vu, j'espère vous avoir donné envie de le revoir.

Quoi qu'il en soit, j'aimerais connaître votre avis sur les SilverHawks, Rankin-Bass, cet article ou les dessins animés des années 80 en général !