SilverHawks

Rédiger ce topic approfondi sur les SilverHawks a été un immense plaisir.
Encore une fois, n'hésitez pas à communiquer son existence auprès des fans des Aigles d'Argent de votre connaissance, qui seraient soit collectionneurs de la gamme de jouets, soit simplement apprécieraient le dessin-animé et ses protagonistes tape-à-l’œil. Échanger ses impressions sur tel ou tel personnage est toujours stimulant.

J'ai conscience que le forum Eternia Antique n'est pas le support le plus approprié pour nouer des discussions riches autour des SilverHawks à cause de son manque de visibilité, même en cas de recherche Google, mais de mémoire, certains membres du forum sont aussi inscrits sur des forums plus généralistes comme celui de Planète Jeunesse peut-être, ou encore la Malle aux jouets et Collect-all, voire certains groupes Facebook dédiés aux jouets de collection ou aux animés de notre enfance, l'occasion de partages autour ce thème qui m'est cher.

Je conclus l'essentiel de ce topic, au moins momentanément, avec un nouveau scan provenant des archives de Nathalie. Petite bulle d'émotion nostalgique, la page provient du catalogue 1988-1989 LECONTE JOUETS de ma ville, un magasin historique ... qui existe toujours aujourd'hui   !

Ce matin, je me suis replongé dans les numéros de la Revue du jouet de Nathalie. Ces numéros représentent des archives exceptionnelles pour les passionnés de jouets des années 80.

Je vous fait profiter des visuels que j'ai scannés concernant les Aigles d'Argent

Pour commencer, une triple page poster des produits Kenner dans le numéro 207 de janvier-février 1988!

Toujours, dans le numéro 207, cette fois à la page 275, un petit article annonciateur de la gamme de jouets  

Puis, dans le numéro 208 de mars-avril 1988, une page publicitaire ... L'expression "passent et rapace ..." a été reprise à la page 125 du formidable livre Nos jouets 70.80 signé Sébastien Carletti et Vincent Dubost!

Avec les quatre étuis d'autocollants en relief qui apparaissent en première page de ce topic, le 45 tours et les cassettes audio, voici à ce jour, le seul autre produit dérivé SilverHawks de ma collection!
Pardonnez la qualité. Il s'agit d'une pochette neuve et scellée de visuels transferts pour décorer cahier, classeur, ou tout autre support adéquat. La pochette est ondulée, il n'est donc pas facile d'obtenir un rendu parfait sans l'ouvrir. J'ai fait le choix de la scanner directement en résolution 600 dpi, recto et verso. Alors autant les images décoratives sont parfaitement conformes à l'animé (offrant même des personnages inédits dans la gamme de jouets comme Melodia ou Yes-Man), autant le verso offre un rendu approximatif du château de Brimstar  

Une petite critique plaisante signée le 13 janvier 2020 d'un internaute américain, Mickey Farmer. Je l'ai traduite au mieux.

Quelque un an et demi en arrière, il n'imaginait probablement pas que des nouveaux produits SilverHawks verraient le jour.


"SilverHawks est un dessin-animé de science-fiction des années 80 bourré d'action, rempli de personnages géniaux, source de beaucoup de plaisir et d'excitation, et possédant une excellente musique rock n roll.

En apparence, les SilverHawks ont quelques similitudes avec les Cosmocats. Les deux dessins-animés ont été produits par Rankin/Bass Productions, la société essayait probablement de réitérer le succès des Cosmocats en appliquant une formule similaire. Peut-être à cause de cela, ou du fait qu'ils ont généralement été diffusés à peu près en même temps, les SilverHawks sont souvent comparés aux Cosmocats.

Cependant, le seul véritable parallèle entre les deux dessins-animés est la façon dont Mumm-Ra, l'antagoniste principal des Cosmocats, et Mon*Star, l'ennemi des SilverHawks se transforment de façon spectaculaire, en des versions plus grandes et plus fortes d'eux-mêmes, avant de se battre contre les héros éponymes de chaque dessin-animé.

Contrairement aux Cosmocats, les SilverHawks n'ont pas connu de renouveau d'aucune sorte. Encore une fois, c'est parce que l'oeuvre est gravement sous-estimée. De plus, les SilverHawks n'ont malheureusement pas été exploités très longtemps à la suite de la diffusion initiale de la série. Cependant, qu'adviendrait-il d'une nouvelle série visant un nouveau public potentiel ? Peut-être que le nouvel animé bénéficierait d'un succès immense. A la hauteur de ce que les SilverHawks méritent.

L'action se situe dans l'espace au 29ème siècle. Les SilverHawks sont des policiers cyborgs de la galaxie nommée Limbo. Le leader de la mafia galactique se nomme Mon*Star. Le bandit s'échappe de la planète pénitentiaire et rassemble son gang de criminels qui comprend notamment un être équipé de plusieurs scies circulaires sur tout le corps et nommé Buzz-Saw, un métamorphe nommé Mo-Lec-U-Lar, un être à tête de taureau nommé Mumbo Jumbo, et un homme-serpent ondulant, nommé Yes-Man. Les SilverHawks sont rassemblés pour arrêter définitivement Mon*Star et ses hommes.
Les héros fonctionnent comme une force de police, avec à leur tête un officier. Le chef, nommé Commandant Stargazer recrute cette police spéciale, faite de chair et d'acier, pour protéger la galaxie du gang de Mon*Star. Le commandement en second au sein de l'équipe des SilverHawks est assuré par Quicksilver, alias Jonathan Quick. Le reste de l'équipe se compose des jumeaux Steelheart et Steelwill, à la fois techniciens et membres des SilverHawks à la force physique la plus élevée, ainsi que Bluegrass, le pilote de l'équipe, et Copper Kidd, qui est un jeune génie venant de la "Planète des Mimes". A ce titre, il ne s'exprime pas par la parole mais plutôt en sifflant. Bluegrass a toujours sa guitare avec lui, et il s'en sert autant comme un instrument de musique que comme une arme car les notes produites peuvent former un rayon laser qu'il dirige contre ses ennemis. Même si Bluegrass porte un chapeau de cowboy, sa musique et la bande originale composée pour le dessin-animé sont plutôt dans un esprit rock n roll, ce qui représente un excellent atout au programme. Cependant, si tous les autres SilverHawks peuvent voler, Bluegrass n'est pas équipé d'ailes, alors il pilote leur vaisseau, le Mirage, qui leur permet des déplacements sur de longues distances.

Le dessin-animé n'a connu qu'une seule saison en 1986. Cependant, elle a été diffusée tous les jours après la sortie de l'école. De plus, elle se compose  tout de même d'un total de 65 épisodes. Au cours de l'aventure, d'autres SilverHawks apparaissent, tel que Hotwing, le SilverHawk doré qui est un magicien. Vient ensuite Flashback, le SilverHawk d'émeraude ayant le pouvoir de voyager dans le temps et arrivant du futur.
Un épisode est structuré comme une enquête policière telle que vous pourriez en voir sur une chaîne comme Syfy, à la différence notable, qu'il s'agit d'animation. Le dessin-animé est à la fois amusant et excitant avec une action soutenue à grand renfort de batailles spatiales. De plus, il n'y a pas un seul personnage excessivement maladroit qui s'enferme dans un rôle de comic-relief. Au contraire, le ressort comique entre chaque membre de l'équipe est très bien travaillé. Même les séquences éducatives avec Copper Kidd et Bluegrass, à la fin de chaque épisode, sont réalisées de manière plaisante.
Le jeune SilverHawk n'apprend pas une morale à cause d'une erreur loufoque. Au lieu de cela, il bénéficie d'informations vérifiées et pertinentes sur l'espace parce qu'il est jeune et curieux. Étant un enfant à l'époque, ces séquences sont restées gravées en moi plus longtemps que certaines qui provenaient d'autres dessins-animés car elles semblaient plus authentiques.
Bien que le dessin-animé possède un synopsis intéressant, les scénaristes des années 80 ont conservé beaucoup de légèreté. Les membres de l'équipe des SilverHawks qui se portent volontaires pour devenir des cyborgs n'ont ainsi jamais hésité à bouleverser complètement leur vie et même leur biologie. Alors qu'une approche plus adulte de cette intrigue aurait sûrement exploré de telles décisions et leurs conséquences. Non, tout cela a été scénarisé comme un programme pour enfants et s'est donc concentré uniquement sur le plaisir et l'action autour de la lutte de l'équipe de police cyborg contre les méchants de Limbo.
Les dessins-animés d'aventures remplis de clichés étaient répandues tout au long des années 80. Apparemment, à cette époque, chaque dessin-animé possédait une équipe de héros luttant contre des êtres malfaisant à chaque épisode. Les SilverHawks sont emblématiques de ce genre manichéen. Toutefois, l'animation pour moi, m'a souvent semblé meilleure que celle d'autres séries. La cause est peut-être à chercher dans le paysage spatial très clairsemé. Avec finalement moins de décors à dessiner, les artistes ont peut-être pu donner le meilleur d'eux-mêmes. Ce sentiment pourrait être également dû par l'aspect brillant et chromé qui transparait de nombreux personnages.
Ce dessin-animé m'a vraiment éclaté! Les scenarii étaient également améliorés comparés à d'autres dessins-animés de la même époque. Le concept d'une police spatiale luttant sans relâche contre un parrain de la mafia intergalactique est un concept susceptible de plaire à tout fan de science-fiction.

À ce jour, le dessin-animé  des SilverHawks reste un programme sous-estimé, qui ne bénéficie pas de la reconnaissance qu'il mérite. Il méritait mieux qu'une seule saison d'existence. D'ailleurs, la plupart de ceux qui s'en souviennent le font avec émotion. Enfin ceux qui n'en ont pas entendu parler, ou ne l'ont pas vu, devraient prendre le temps de découvrir les SilverHawks. Le dessin-animé est toujours aussi excitant et amusant. Et pour l'époque, c'était une sorte de chef-d'œuvre d'animation en matière de science-fiction.

Écriture : 8,5/10
Scenario : 8,5/10
Doublage : 8,5/10
Musique : 8,5/10
Production : 8,5/10"

Que faisiez-vous l'après-midi du mercredi 2 mars 1988?

Avec certitude, moi, j'étais devant mon écran de télévision ... certainement à zapper entre Récré A2 et le Club Dorothée (il faudra vraisemblablement attendre le mois d'avril de la même année avec l'arrivée des Chevaliers du Zodiaque pour que je sois complètement fidélisé à l'émission jeunesse de TF1!!).

N'empêche, c'est précisément en cette journée du 2 mars que les SilverHawks sont diffusés pour la première fois en France!!

Ce "nouveau rendez-vous" est annoncé comme tel dans le sommaire énoncé par Dorothée (à 3 mn 25), avant que l'animatrice phare de nos années jeunesse se lance dans un panégyrique du dessin-animé au moment de sa diffusion, à 31 mn 25:

"Tout le monde a gagné un cadeau extraordinaire! He oui, un nouveau rendez-vous dans le Club Dorothée ... He alors, c'est superbe, pour les filles, pour les garçons, pour les parents, pour les grands-parents! Extraordinaire!! Il s'agit de SilverHawks!!"

Ou tout l'art d'annoncer un nouveau dessin-animé ... dont l'équipe de dynamiques présentateurs n'a, à coup sûr, pas visionné la moindre minute  

Ce qui ne les empêche pas d'inviter les petites têtes blondes à voter pour le hit parade des dessins-animés en tapant sur son minitel 3615 code Dorothée!!

Toute une époque, remplie d'interludes sucrées à grands renforts de goûters Papy Brossard ou de Tubble Gum Leo!! Ne manquez les interprétations en playback de Bioman ou d'Etoile des neiges! Jetez un coup  d’œil sur le stand de jouets Joué Club (l'on y aperçoit des figurines Filmation Ghostbusters    , relativement visibles à 12 mn 40), et revivez les joies du Jacky Seau!!!

L'insouciance de l'enfance, la notre!!  

Oh mais à 17 ans, il y en a qui regardaient encore certains animés du Club Do' comme Les Chevaliers du Zodiaque ou Dragon Ball Z ... Demande à Reg de la boutique Lulu Berlu. Je l'accorde, de mémoire, il insiste bien sur la distinction entre regarder le Club Dorothée et regarder les animés diffusés dans l'émission. Je pense qu'il faisait grandement abstraction de tout le côté "divertissement" comme le nomme Jean-Luc Azoulay pour traduire le contenu parfois (souvent) "débile" qui se dégage des prestations des animateurs!

J'en profite pour rappeler le caméo assez connu d'un jouet SilverHawks, à savoir la présence à l'image de Stronghold (version king size!) dans le film Big réalisé par Penny Marshall, et avec Tom Hanks dans le rôle principal https://fr.wikipedia.org/wiki/Big_(film)! L'acteur n'a d'ailleurs pas peur de se faire broyer les doigts par les serres puissantes du rapace de Steelwill dans une telle séquence  
Des jouets Maîtres de l'Univers sont également visibles dans ce film. On reconnaît bien à l'image le véhicule Rotator.

‌Les cartes noires spécifiques au marché français n'ont pas été abordées dans ce topic.
Dans ma propre collection, je possède Steelheart (qui apparaît en photo pour illustrer le post qui lui est dédié à elle ainsi qu'à son frère Steelwill), Copper Kidd et le Commandant Stargazer. Concernant ces deux derniers personnages, j'ai choisi d'illustrer leurs posts respectifs avec mes blisters bleutés destinés au marché canadien. Visuellement, ils ont ma préférence. Mais des raisons nostalgiques peuvent pousser les fans français à privilégier les cartes noires SilverHawks. Et je le comprends! Ces cartes peuvent également tout à fait être appréciées pour leur aspect épuré, assez classe finalement, la figurine n'en est que davantage mise en valeur.

Je publie ci-dessous la photo des blisters d'un collectionneur français, dont le pseudonyme Facebook est Roro Collec.

Je lui ai naturellement préalablement demandé l'autorisation et il a généreusement accepté. Je lui renouvelle mes remerciements. A l'examen de la photo, vous aurez peut-être deviné qu'il manque quatre figurines sous carte noire pour obtenir la totalité des personnages disponibles en 1988 sur le sol français: Mumbo Jumbo que Roro Collec a obtenu entre temps, également Mo-Lec-U-Lar, Hotwing et Flashback.
N'empêche, admirer ces huit blisters alignés me renvoie tout droit au moment des fêtes de fin d'année 1988 où les SilverHawks rayonnaient dans les rayons jouets  

J'avais eu l'occasion de scanner des pages de Poche Junior à l'occasion d'une participation dans ce topic: https://princeadam.1fr1.net/t1990-recre-a2-et-les-maitres-de-l-univers

Aujourd'hui, je vous fais profiter de la première page du numéro 47, fraichement scannée    Comme il est renseigné à la verticale et sur le côté de la page, ce supplément est celui du numéro 1155 du Télé Poche du 28 mars 1988 ... A cette époque, une porte sur la galaxie de Limbo s'ouvrait chaque mercredi après-midi lorsque la petite lucarne était allumée sur TF1!!   Vous noterez quelques approximations: "Les SilverHawks sont cinq ...", dommage d'omettre le rôle essentiel du Commandant Stargazer. Je reconnais quand même qu'il faut attendre le 21ème épisode pour qu'un nouvel aigle d'argent se joigne à l'équipe originelle, à savoir Hotwing. Et "intergalactique" est mal orthographié. Mais je n'en tiens pas rigueur à l'auteur, le terme étant utilisé régulièrement par Dorothée elle-même pour faire mousser tel ou tel évènement dans son émission qui a duré 10 ans!  

Un petit post aujourd'hui pour revenir sur l'aventure Collector, le roman signé Olivier Bonnard, alias Macflan sur les réseaux sociaux et son Macflan museum: Le nom n'est pas usurpé, c'est une véritable madeleine autour des jouets emblématiques de la fin des années 70 au milieu des années 80 que nous propose Olivier.
Et la lecture de son roman Collector, publié en 2016, ne fait pas exception. Particulièrement lorsque le héros, Thomas Strang accompagné de son acolyte Alex, explore les caves de l'immeuble d'un vieux monsieur, ancien commerçant, à la recherche de jouets longtemps oubliés.
Les premières investigations ne vont pas être enthousiasmantes aux yeux des deux explorateurs.
Voici un extrait de la page 25 du roman:

De retour dans la boutique, on a trouvé le pépé penché sur sa maquette. La déception devait se lire sur nos visages, parce qu'il s'est interrompu, le regard interrogateur derrière ses lunettes-loupes. On a posé notre maigre butin sur le comptoir: quelques blisters Rock Lords, SilverHawks, Visionaries. Du Bravestarr. Du beau jouet, certes, mais récent. Trop récent pour remuer en nous le moindre souvenir d'enfance.

Personnellement, j'aurais déjà été euphorique devant de telles trouvailles, en fait quelque soit la gamme citée par l'auteur puisque j'apprécie les quatre! Mais à cette époque, quelques années d'écart entre la naissance de deux enfants pouvaient susciter des intérêts très divers, et donc des affects nostalgiques différents à l'âge adulte!
Thomas et Alex vont être bien davantage soufflés en visitant d'autres caves de l'immeuble, avec à clé la découverte de jouets comme des blisters yellow border des Maîtres de l'Univers, ou des mannequins Big Jim comme Joe l'Alpiniste   !!

Peut-être avez-vous le magazine Les dessins-animés de notre enfance dans votre bibliothèque.
Ce titre est à présent épuisé auprès de l'éditeur: https://fr.divertistore.com/tout-savoir-arts-et-medias-dessins-animes.html
Une vingtaine de lignes est consacrée aux SilverHawks ... Je reproduits le passage concerné car il ne contient aucune révélation qui n'aurait pas été abordée dans ce topic, et le magazine est sorti il y a quelque temps déjà. Ce scan permet de se faire une idée des paragraphes du magazine dédiés aux animés au succès plus confidentiel, là où des programmes ayant véritablement triomphé bénéficient d'une pleine page voire davantage.

Aujourd'hui, je voulais partager avec vous les visuels des jaquettes produites par l'éditeur Déclic Images à l'occasion de la commercialisation des coffrets DVD SilverHawks. Je possède l'édition distribuée en trois coffrets de quatre DVD chacun. Une édition antérieure existe où l'intégrale est répartie en deux coffrets.

Cette édition ne comporte malheureusement aucun bonus, mais elle bénéficie du talent d’illustrateur de Jérôme Alquié.
C'est dommage que les personnages illustrés sur les jaquettes ne soient pas davantage diversifiés. J'aurais apprécié de voir les SilverHawks intégrés à l'équipe en cours de série, et bien sûr les hommes de main de Mon*Star. J'ai scanné chaque jaquette pour partager les visuels avec vous.

Autre petit regret: L'absence de résumés d'épisodes, mais un texte de présentation reproduit sur chaque DVD. Un soin plus important aurait pu être apporté. Je relativise néanmoins: Les SilverHawks ont bien fait l'objet d'une édition officielle. On attend toujours pour nombre d’œuvres d'animation cultes à mes yeux comme Blackstar, Jane de la jungle ou les Tortues Ninja.

Petit partage d’une très belle page de jouets qui provient du catalogue Cora de Noël 1988  
Oh, ce n’est pas ma page préférée à l’intérieur, ma préférence allant à celle mettant en scène le Chevalier d’or du Scorpion et le totem de l’armure d’or de la Vierge.
... D’autant que je suis une fois de plus "scandalisé" par une faute d’orthographe dans un catalogue, en l’occurrence « Visionaries » qui comporte un « n » de trop … Une très belle idée pourtant de mettre en avant la Dague Offensive, le jouet le plus rare de cette gamme, avec sa rampe de lancement vers le succès pour Hasbro … Malheureusement, comme chacun sait, Reekon, le pilote, n’atteindra pas son but !  

Je ne sais pas si les SilverHawks de Kenner s’en sont beaucoup mieux sortis. Je pense que oui. Mais ici, seul le Sprinthawk illustre la gamme. J’aime beaucoup ce véhicule … même s’il connaît quelques déboires dans l’animé qui contredisent la notion d’ « efficacité » évoquée dans la page de catalogue pour développer l'imagination des enfants dans la lutte contre le gang de Brimstar ! Je le rappelle, le Sprinthawk est littéralement pulvérisé par le détonateur de Hardware dans l’épisode Le piège matériel, deuxième partie. Il est congelé par Windhammer dans l’épisode Opération blizzard. Ou encore ses ailes sont découpées par Buzz-Saw dans l’épisode Numéro de haute voltige. Etc. …  
La page de catalogue de Cora est quand même source d’informations : cela fait cent ans que Mon*Star purge sa peine ! Il n’y a pas à dire : La série animée est bien d’origine américaine pour proposer des peines aussi longue …  

‌Sur FulguroPop, Nicko poursuit son partage d'archives autour des licences des années 80-90.




Les SilverHawks font l'objet d'un nouvel article avec l'analyse d'une peinture conceptuelle sur laquelle apparaît une version non définitive de Quicksilver. Il est accompagné de Tally-Hawk et d'un vaisseau spatial au design éloigné de celui du Mirage, mais une idée semble exploitée: celle de compartiments individuels pour chaque aigle d'argent. En effet, on en distingue quatre sous le fuselage de l'appareil, dont l'un semble ouvert ... Vraisemblablement, Quicksilver a pu s'en éjecter ...
Personnellement, je trouve que ces compartiments colorés, précurseurs de la traînée arc-en-ciel du Mirage, ressemblent à ... des ampoules. Et à ce titre, il me font penser au Professeur Kilowatt (doublé par Gérard Hernandez dans la version française, avec la même intonation de voix que le comédien utilise pour le Grand Schtroumpf). Le Professeur Kilowatt est un personnage récurrent du dessin-animé. En version originale, son nom est Professeur Power. Il joue un rôle essentiel dans Limbo, celui de maintenir en bon état de fonctionnement le soleil artificiel!


Par contre, je n'ai pas d'explications à apporter à la présence de quatre griffures sur le pectoral de Quicksilver  

Nouvel article publié dans FulguroPop samedi dernier et consacré au personnage de Mon*Star. J'invite tous les membres du forum qui portent de l'intérêt à la licence SilverHawks à en prendre connaissance   :

Je rejoins le ressenti de Nicko sur Mon*Star, le personnage, sur bien des points (je mets de côté la figurine elle-même qui n'appartient pas à mes préférées dans la gamme, malgré l'aspect ostentatoire du jouet au sein des rayonnages SilverHawks, je lui l'ai déjà exprimé).

J'ai peut-être des nuances à apporter concernant ce que Nicko exprime à travers ces deux phrases: "les expressions faciales de la terreur de Limbo se retrouvent figées dans le métal et les pointes, annihilant toute possibilité de desceller un seul sentiment ou ne serait-ce qu’une infime particule d’humanité" et celle-ci extraite de sa réponse au commentaire de Blaster: "Sur le plan marketing – et toujours concernant cette factory case des ”vilains” SilverHawks – on relève que certains personnages étaient a priori considérés en amont comme ”moins vendeurs” ou ”moins courus d’avance”. Il aurait été intéressant de comparer leur temps de présence/visibilité dans la série animée SilverHawks afin d’établir une sorte de corrélation logique, si tant est qu’il en existe réellement une".

Sur la première phrase, Nicko insiste sur la sentiment de terreur que dégage Mon*Star. Et c'est vrai qu'il possède un visuel choc, amalgame de plusieurs incarnations de la peur, celle que confère "le fauve", "le goliath", "la machine de guerre", etc ... Et indéniablement son inexpressivité sous sa seconde apparence participe à dégager ce sentiment ... Mais, dans le domaine de la peur, Mumm-Ra, le surclasse ... parce qu'il apparaît proportionnellement moins dans la première saison des Cosmocats, qui comporte autant d'épisodes que l'unique saison des SilverHawks. Personnellement, l’omniprésence de Mon*Star, additionnée à des séquences où il surjoue (mais ça participe à l'attachement au personnage), sans compter celles où il est ridiculisé, participent à le rendre moins effrayant que le potentiel qu'il a lui. La peur, il faut savoir la distiller, et sur l'ensemble de la série animée, globalement Mon*Star s'en sort moins bien que Mumm-Ra. Je peux faire une comparaison avec Skeletor dans les Maîtres de l'Univers. Bien sûr, c'est une impression toute personnelle mais les séquences où il suscite réellement l'effroi coïncident souvent à des présences brèves dans les épisodes concernés: Je pense à son apparition dans le palantir de Fisto dans l'épisode Fisto's forest ou son dialogue avec Océanor dans l'épisode Teela's quest.
Sentiment renforcé si je compare avec un méchant savoureux de ce même dessin-animé qui possède une similitude avec Mon*Star, à savoir son inexpressivité (si ce n'est celle véhiculée par les yeux lumineux): Je pense en l'occurrence à Lord Masque qui apparaît dans un seul épisode, pour un traitement au premier degré et une nature exacte difficile à concevoir, même au moment d'être vaincu!  Ce qui en fait l'un des personnages les plus effrayants de toute la licence Maîtres de l'Univers.

Sur la seconde phrase, mon sentiment, c'est qu'il n'y a pas vraiment de personnage laissé pour compte (il faut revisiter au besoin les passages clés de chaque personnage décliné en jouet dans les onglets précédents du topic). Oui, la dangerosité que dégage Hardware à l'aune de ses créations toutes plus originales les une que les autres, et celle de Mo-Lec-U-Lar grâce à sa capacité à revêtir les formes les plus originales (jusqu'au vaisseau le Mirage, rappelons-le) font d'eux, des personnages forts de l'animé SilverHawks, et clairement les hommes de main les plus redoutables du gang.
Mais selon les scenarii conçus dans l'esprit des enfants qui font l'acquisition des jouets, ce ne sont pas forcément les deux figurines les plus vendeuses, c'est à dire que pour une gamme de figurine dite "garçons", ils ne possèdent pas une apparence de lutteur, de guerrier, de force physique à l'état brut et que l'on va davantage ressentir dans les figurines de Mumbo Jumbo ou de Mon*Star lui-même. Et c'est peut-être ce côté "guerriers fantastiques" que les petits consommateurs recherchent en priorité dans une gamme de jouets comme celle des SilverHawks. Et en ce sens, je conçois alors que Mo-Lec-U-Lar puisse être sous-représenté dans les cartons de jouets Kenner.

Je me suis constitué un classeur de 50 pages de dessins préparatoires pour le dessin-animé SilverHawks, assurément un must-have pour moi qui suis fan de cette licence.
J'ai adopté pour un coloris noir pour le classeur lui-même. Il conserve ainsi la touche propre aux blisters de la gamme Kenner que nous avions connus dans nos magasins de jouets en 1988    
Inutile de dire, qu'à l'instar du classeur que je me suis créé pour le dessin-animé Pirates of Dark Water, j'adore le feuilleter!
C'est un plaisir de s'arrêter sur les détails de certains équipements portés par des personnages réguliers, tel que le pack dorsal de Condor, le fusil laser de Mon*Star (qui n'a pas été proposé pour accompagner la figurine Kenner) la cartouchière à disques corrosifs qu'utilise Mo-Lec-U-Lar dans l'épisode Menace sur Stargazer, ou encore le serpent géant qu'il envoie dans ce même épisode attaquer le Commandant Stargazer. Le bras bionique du Commandant de Hawk Haven bénéficie d'une page rien que pour lui et l'intérieur des circuits intégré est visible.
Mais l'intérêt réside également dans les visuels de personnages qui n'ont pas été déclinés en jouets tels que le Général Rawlings, le professeur Ghemakin ou encore Mabis, ainsi que des personnages nettement plus populaires tels que Melodia, Yes-Man ou Poker Face.

L'écriture asiatique nous rappelle que trois studios d'animation ont participé à la création du dessin-animé SilverHawks: Hanho Heung Up, AIC, et Pacific Rim Animation Prod!

Si vous souhaitez que je scanne les visuels d'un personnage en particulier, n'hésitez pas à m'en faire part!